Jonas Bendiksen photographie la Russie de l’ancien URSS dans sa série Satellites. (Photo d’ouverture : © Jonas Bendiksen)
Après avoir fait un stage chez Magnum Londres à 19 ans, Jonas Bendiksen décide de se lancer dans une carrière de photographe, avec une envie grandissante de se consacrer à cet art qu’il a appris à aimer grâce aux archives de l’agence. C’est alors qu’il part en Russie pour se spécialiser dans son art. Il tombe alors amoureux de l’histoire de l’ancien URSS. Son premier libre sort en 2006, « Satellites – Photographs from the Fringes of the former Soviet Union ».
Inexplicablement fasciné par les épaves et les villes périphériques, reculées et mystérieuse, il restitue une vision feutrée d’un monde en déclin. Ses prises nocturnes augmentent la sensation atmosphérique, aérienne et envoutante de la série, qui devient alors un conte enchanté dans le coeur de l’un des pays les plus fascinants et méconnus au monde.
The Places We Live est sa deuxième série majeure, un voyage de trois ans à la découverte des périphéries urbaines. Ces endroits isolés dévoilent d’autres manières de vivre, dépeintes sans exotisme, et sublimées par l’oeil du photographe.
C’est enfin en 2017 qu’il se penche sur une autre thématique qui lui est chère : la religiosité. The Last Testament, présentée aux Rencontres de la photographie d’Arles 2018, retrace donc cet aspect de la vie en communauté. La Russie y est à nouveau mise à l’honneur, à travers des clichés saisissants de rituels orthodoxes anciens.
En 2004 Bendiksen rejoint Magnum. Ses clichés sont collectés dans ses livres, voyages entre le reportage et le roman photographique.
Source : Jonas Bendiksen
0 commentaire
Ajouter le vôtre