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Abbaye royale de l’Epau : la saison photographique ouvre ses portes

Il y a 6 ans Par Costanza Spina

Au sein d’un bâtiment historique hors pairs, l’Abbaye royale de l’Epau, la 6ème saison de la photographie ouvre ses portes jusqu’au 4 novembre et jusqu’au 16 septembre, aura lieu une exposition dans le parc de l’abbaye. Expérience unique mélangeant photo, art et nature. Photo d’ouverture : © Tim Franco, Metamorpolis

Complexe architectural cistercien fondé en 1229 par Bérangère de Navarre, veuve de Richard Coeur de Lion, l’Abbaye royale de l’Epau se situe aux portes de la Sarthe, non loin du Mans. Haut lieu de culture régional, l’abbaye accueille la 6ème édition de la saison de la photographie. Cette année, 14 photographes ont été invités à donner leur vision de la citoyenneté en images.

Cette année, la particularité sera l’évolution du parcours en plein air. Accrochées aux arbres, aux constructions éphémères, aux murs, les photographies sont exposées dans un parc de 13 hectares défiant les règles traditionnelles de l’affichage et en offrant aux visiteurs une expérience conjuguant nature, art et histoire.

Vue depuis la station orbitale © ESA NASA

Plusieurs photographes prennent part à cette exposition. In primis, Thomas Pesquet avec ses images de la Terre vue de haut, sensibilisant aux enjeux environnementaux actuels. Ensuite, des reporters comme Corentin Fholen, qui raconte Haïti après le séisme de 2010. Et puis, Tim Franco, avec son périple au cœur de l’urbanisation chinoise; Daesung Lee et ses archéologies du futur; Leila Alaoui, qui relate le rêve européen des jeunes marocains et tant d’autres à découvrir, tous portant un regard analytique sans subterfuges sur leur époque.

© Corentin Fohlen/Divergence. Jacmel, Haiti. 31 janvier 2016. Série de portraits d’haitien costumés

Depuis deux ans, les expositions s’échappent du cœur de l’Abbaye Royale et e déplacent hors les murs, vers la ville. De l’Hôtel du Département à la gare SNCF, des expositions montrent aux passants des superbes vues de la Sarthe vue du ciel ainsi que d’immanquables clichés du 24h du Mans.

Une saison photographique vivace et diversifiée, réflexion aiguisée sur l’être citoyen du monde en 2018.