Tobi Wilkinson raconte le quotidien des moines Gyuto au Tibet à travers un livre et une exposition à la Galerie Thierry Bigaignon. Du 5 janvier au 2 février. (Photo d’ouverture : © Tobi Wilkinson )
Du 5 janvier au 2 février, la Galerie Thierry Bigaignon expose la série Gyuto de Tobi Wilkinson, dans le cadre de son nouveau cycle « Matters that matter » (des sujets qui comptent). Ce nouveau programme permettra d’exposer pour la première fois à Paris des artistes photographes étrangers autour de sujets documentaires de premier plan.
Tobi Wilkinson, photographe australienne, ouvre les danses avec son travail sur les moines Gyuto au Tibet. Neuf années de travail ont été nécessaires à cette reporter pour parvenir à capturer ce qui émane du monastère de Gyuto, à décrire l’état d’esprit si particulier des moines qui y vivent. Le fait d’être à la fois une étrangère, une occidentale et une femme lui a permis de s’intégrer à la vie de la communauté en apportant un regard nouveau.
L’ordre de Gyuto est l’un des plus anciens de la tradition tantrique, fondé en 1475. Fascinée par l’ascétisme des moines, par la force intérieure capable de conduire un être humain à une telle forme d’engagement spirituel, la photographe a répertorié non seulement les moments typiques de la vie dans un monastère, comme la prière et la méditation, mais aussi toutes les autres tâches quotidiennes qui définissent la discipline de ces religieux.
« Quand j’ai découvert le travail de Tobi, j’ai été immédiatement emporté par l’élégance profonde de son regard. Le dévouement de Tobi à l’égard de ce projet se lit dans chaque image et le place en parfaite harmonie avec le mode de vie des moines. Pour cette première exposition « Matters that matter », j’ai voulu mettre en avant un thème important auquel chacun peut s’identifier : le dévouement » explique Thierry Bigaignon.
Ces images emplies de grâce, de délicatesse, de compassion, sont réunies dans un livre, Gyuto, qui sera également disponible à la Galerie Bigaignon.
Se procurer le livre ici.
Source : Galerie Thierry Bigaignon
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