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L’adolescence en photos par Lucie Pastureau

Le travail « Luminescences » de Lucie Pastureau est exposé du 17 avril au 12 mai à la Fisheye Gallery 2, rue de l’Hôpital-Saint-Louis, Paris 10ème. L’occasion de découvrir l’univers décalé de la lauréate du Prix Fujifilm – Circulation(s) 2018. (Photo d’ouverture : © Lucie Pastureau)

Exposée en 2018 au sein du festival Circulation(s) consacré à la jeune photographie européenne, Lucie Pastureau avait été élue, à l’unanimité du jury, lauréate du Prix Fujifilm – Circulation(s). Outre le prix reçu à cette occasion, la jeune photographe est aujourd’hui exposée du 17 avril au 12 mai 2019 à la Fisheye Gallery, 2, rue de l’Hôpital-Saint-Louis, Paris 10ème.

© Lucie Pastureau

Le projet « Luminescences » a été réalisé en 2017 avec les patients et soignants de l’Unité de santé de l’adolescent de l’hôpital Saint-Vincent-de-Paul à Lille, en partenariat avec l’Agence régionale de santé et la Direction régionale des affaires culturelles des Hauts-de-France. Lors de cette résidence, la photographe a exploré le thème de l’adolescence en immortalisant avec poésie cette période d’éclosion et en même temps d’introversion.

Dans la vingtaine de photographies exposées, ce n’est pas le rapport à la maladie ni à l’hôpital qui est mis en avant mais la connaissance de son corps et de ses émotions. Entre ennui et métamorphose, ces corps incertains se démarquent telles des silhouettes fantomatiques. La photographie est ainsi le lieu de la mise en scène dans lequel les corps se tordent, à l’image de l’univers des possibles qui s’offre à eux.

Les images en négatif sont un choix esthétique qui permet de rendre une idée des sensations intérieures de ces individus, d’expliquer leurs incertitudes et sonder, d’une certaine manière, leur âme profonde. Un parti pris qui permet d’interroger l’essence de l’identité en construction et de proposer une manière de voir au-delà du visible : la souffrance, la violence mais aussi la douceur et la fragilité de cette période de la vie.

© Lucie Pastureau

« Luminescences » permet de pénétrer les mystères au cœur de cette zone intangible qu’est l’adolescence. Un voyage initiatique vers cette chrysalide en pleine transformation. La série se compose également de portraits en surimpression d’images stellaires. Ces derniers mettent en regard cette solitude face à son propre changement, mais aussi l’éveil, le moment où l’enfant trouve sa place ou en rêve, dans une réalité médicale silencieuse mais omniprésente.

Du 17 avril au 12 mai à la Fisheye Gallery.

 

Source : Fujifilm

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