Le littoral français par Robert Doisneau

« Allons voir la mer avec Doisneau » est une exposition qui met en avant les photographies de littoral de Robert Doisneau, un travail peu connu qui sera exposé jusqu’au 19 janvier au Couvent Sainte-Cécile de Grenoble. (Photo d’ouverture : Le ponton. Baie de Toulon, août 1949. © Atelier Robert Doisneau)

Reconnu internationalement comme le photographe de Paris et de sa banlieue, Robert Doisneau fut aussi un photographe de littoral, fasciné par la vie marine et le quotidien balnéaire. En répondant à des commandes, il parcourut donc les plages françaises en quête des petits bonheurs du quotidien qui tant le charmaient.

De Boulogne-sur-Mer à Menton, en passant par Le Havre, Deauville, Le Guilvinec, La Turballe, La Baule, Les Sables-d’Olonne, l’île de Ré, Saint-Jean-de-Luz, Marseille, Toulon ou Saint-Tropez, le photographe portrait des baigneurs, des pêcheurs, des touristes, un certain savoir vivre à la française fait de flânerie et de partage. Une ode en noir et blanc à une époque que l’on dirait révolue et pourtant encore si vive dans les mémoires. A travers ses images, Doisneau raconte une France d’après-guerre se rouvrant au monde.

Annette Doisneau et Francine Deroudille, les filles du photographe, ont dépoussiéré ces clichés peu connus et redonnent ainsi vie à un patrimoine riche et largement inexploré, comptant plus de 450.000 négatifs. Pour la conservation d’un tel héritage, elles ont créé ainsi l’Atelier Robert Doisneau à Montrouge. Une initiative permettant d’ouvrir au public l’œuvre du photographe, de la rendre accessible et de continuer à faire parler cette œuvre photographique qui réserve encore des belles surprises.

« Allons voir la mer avec Doisneau » a été organisée dans ce but. Ainsi, jusqu’au 19 janvier, au Couvent Sainte-Cécile de Grenoble, l’on pourra admirer ces clichés inédits pris entre les années 1930-1960, mettant en lumière une nouvelle facette du photographe. Toujours aussi sensible aux petits bonheurs du quotidien, il nous embarque dans une promenade hors du temps, apaisante, douce et remplie d’une légère nostalgie.

Source : Couvent Sainte-Cécile