La NASA a photographié au plus près Saturne et ses anneaux grâce au téléscope Hubble. Jamais on n’avait capturé une image aussi bien définie de la planète. (Photo d’ouverture : NASA, ESA, A. Simon (Goddard Space Flight Center), M.H. Wong (University of California, Berkeley), and the OPAL Team)
Le 20 juin dernier, alors que Saturne se situait au plus près de la Terre, tous les télescopes étaient braqués sur la sixième planète de notre Système solaire. Il faut préciser que cela n’arrive pas souvent : il faudra attendre 378 jours pour que la planète revienne aussi près de nous. La planète étant très bien éclairée par le Soleil, il a été possible de la photographier grâce à l’usage du téléscope Hubble.
Ce cliché n’a pas un intérêt scientifique crucial et il ne permet pas de résoudre un mystère vieux comme l’univers : comment se sont-ils crées les anneaux de Saturne ? En revanche, il permet d’en apprendre un peu plus sur l’atmosphère de cette planète aux allures mystiques. La Wide Field Camera 3 du Hubble a réussi à capturer de phénomènes météorologiques intéressants, comme cette forme hexagonale autour du pôle Nord du « Seigneur des anneaux ».
Ces images « montrent une planète dotée d’une atmosphère turbulente », souligne la Nasa. La tempête géante observée l’année dernière du côté de l’hémisphère nord de Saturne a ainsi disparu, souligne-t-elle. Futura Sciences explique qu’il « s’agit d’un élément de vent stable et persistant ».
Cet élément a été aperçu pour la première fois lors du survol de la sonde de la NASA, Voyager 1.
L’agence a aussi publié une vidéo retouchée à l’ordinateur des lunes orbitant autour de la planète. Les photos montrent bien les différentes couleurs présentes, correspondant à des compositions minérales particulières, et donnent aux anneaux une allure « de disque vinyl » comme le remarque Le Parisien. Une nouvelle mission sera lancée à la découverte de la sixième planète du Système Solaire en 2026 (la navicelle atterrira seulement 8 ans après son lancement) pour continuer le travail de la sonde Cassini, qui s’était écrasée dessus il y a deux ans. Mission qui avait pourtant permis de donner un âge à ces faisceaux d’astéroïdes : de 10 à 100 millions d’années, ce qui est relativement jeune en années cosmiques.
Source : NASA
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