Des mises en scène inquiétantes et un goût prononcé pour le fluo et la provocation, voici Sarah Small. Une photographe américaine de 30 ans qui ne va pas vous laisser indifférent !
Sarah Small est née à la fin des années 70 dans une famille d’artistes, il n’est donc pas étonnant que sa passion pour la photographie l’ait touchée dès la puberté alors que certains jouent encore au Pokémon. Ces années de lycée se sont ainsi déroulées un Pentax K1000 autour du cou et des envies de photo aux quatre coins des rues de Washington.
Une fois le bac en poche et sa ville natale bien quadrillée, c’est à la prestigieuse université Rhode Island School of Design que Sarah part étudier. Certains deviendront réalisateurs ( Gus Van Sant), Sarah, elle, réalise son rêve et intègre le cercle fermé des photographes de Vogue, Life et du New York Times.
Accro au Polaroïd (elle se tire le portrait tous les jours depuis 97 et compte bien le faire jusqu’à ce que mort s’en suive) et à la chambre noire, elle vit désormais à Brooklyn et enseigne à la Parsons School of Design.
Combiner des éléments a priori paradoxaux et imaginer des situations troublantes est donc devenu le quotidien de cette trentenaire adepte des performances photographiques. La preuve avec son projet Tableau vivant – The delirium constructions qui a réuni en mai dernier la bagatelle de 120 modèles et musiciens.
Alors on aime ou on déteste?
10 commentaires
Ajouter le vôtreOn aime ou on aime pas mais elle est passionnée, douée, un talent de folie et beaucoup d’idées qui marchent !
D’habitude, je n’aime pas du tout le côté « provocation » et mise en scène un peu hipster, mais là je ne sais pas pourquoi mais j’adore les photos!
Ce n’est pas non plus ma tasse de thé, le côté dérangeant, la lumière… Bof. (Mais chacun ses goûts !)
brrrrhhhhh, c’est pas le genre de photo qui me botte les fesses par son côté provoquant.
(J’ai pas compris la 5eme photo, celle avec la grand mère qui pleurent et les trois filles derrière).
Non c’est pas beau, c’est mis en scène 😉
J’aime pas du tout.
Pile le genre de photographe qui marche uniquement grace à leur style bobo, crade (parce que c’est cool) et « provoquant ».
C’est pas beau !
… ou pas! :s
On aime!
C’est dérangeant et original. Top !
Ya bien plus crade que ça… et effectivement, cette mode du trash devient pesante à force.