Les gagnants du National Geographic Travel Photography 2018

Comme tous les ans National Geographic a dévoilé les gagnants du concours Travel & People Photography de l’année. (Photo d’ouverture : Honorable Mention, “Alone in the Crowds”, © Gary Cummins)

Le magazine National Geographic a dévoilé les lauréats du concours Travel & People 2018. Cette année, le jury a récompensé le photographe Reiko Takahashi pour son image sous-marine, représentant la queue d’une baleine. Le titre,subtile et intelligent, est Mermaid.

Le gagnant raconte : « J’ai été très chanceux de rencontrer une baleine avec son petit pendant mon premier jour de snorkeling à l’île de Kumejima , au Japon. Pendant la plupart du temps, le baleineau restait près de sa mère. Puis, il a commencé à sauter et à taper dans l’eau avec sa queue, à jouer à nos côté, il était très amical et curieux. A la fin, la maman est venue rappeler son bébé et les deux se sont éloignés. Je suis tombé amoureux de ce petit baleineau et de sa queue majestueuse, rappelant celle d’une sirène. »

Un autre cliché saisissant est celui de Hao J, une vue de haut d’un lac en Tanzanie où une troupeau de flamands rose s’envolait, constellant le paysage de petits points blancs. Étranges et aux allures martiennes, les tours de sable du Nord de l’Italie semblent quant à elles une prise de vue d’une autre planète. Et puis encore une réflexion sur les nouvelles technologies et l’art, avec un cliché de Daniel Cheung, représentant une petite fille courant au beau milieu d’une installation lumineuse.

Le cliché de Niklas Weber montre une meute de crocodiles à Tarcoles, dans le Costa Rica, se baignant dans le fleuve Rio Grande. Sans pouvoir les approcher, Weber se sert de son drone pour immortaliser ce moment rare. « Mon cœur battait très fort, j’étais euphorique » raconte le photographe. « D’un côté j’avais un peu peur pour le drone, de l’autre j’étais hyper heureux de vivre ce moment. »

Pour finir, l’une des photographie qui a le plus retenu notre attention est cette vue urbaine de Gaanesh Prasad, qui immortalise un paysage métropolitain presque dystopique, dévoilant une symétrie parfaite entre le paysage et le reflet de celui-ci sur la façade de l’immeuble dans lequel le photographe se trouve. Prasad se focalise ici sur le brouillard intense qui couvre la ville de Dubaï chaque année de décembre à janvier, lui donnant des semblances de ville fantôme, surtout dans les premières heures du jour.

Une sélection vaste et pointue à retrouver en entier ici.

Source : National Geographic