Le Nature Photographer of the Year a dévoilé les plus belles images de 2020 par les gagnants de son concours annuel. 30 images marquantes qui prouvent qu’il y a eu aussi du beau cette année. (Photo d’ouverture : Hope in Burned Forest © Jo-Anne McArthur/Nature Photographer of the Year 2020)
Le Nature Photographer of the Year est un concours de photographie de nature qui célèbre l’art de la photographie en terrain sauvage. Le premier prix est de 3 000 euros, et d’autres récompenses sous forme de matériel photographique sont également à gagner.
En participant à ce concours de photographie, les photographes aident également divers projets de conservation d’habitats en danger dans le monde entier. Les lauréats de l’édition 2020, intitulée « Nature Talks », ont été dévoilés le 13 et 14 décembre aux Pays-Bas. Les gagnants seront également présentés dans une exposition de photos lors du festival, avant que celui-ci ne traverse les Pays-Bas, la Belgique et la France.
Le grand gagnant de l’année est Roberto Marchegiani, avec sa photo Jurassic Park (ci-haut). « J’ai pris cette photo dans le parc national de Nakuru, au Kenya. Pour avoir plus de chances de trouver une bonne lumière, j’ai fait un safari délibérément organisé pendant la saison des pluies. Juste avant le coucher du soleil, mes amis et moi avons remarqué un groupe de girafes passant devant la forêt. Avec un long objectif (600 mm), j’ai trouvé un magnifique aperçu de la forêt qui m’a beaucoup touché. Alors, au lieu de prendre des photos des girafes qui passaient, j’ai gardé mon poste en espérant toujours avoir un aperçu des girafes à cet endroit. L’angle était étroit, il y avait beaucoup de végétation au premier plan qui pouvait endommager l’image. J’ai donc utilisé une ouverture aussi large que possible. Au final, j’ai été récompensé par mon entêtement : les girafes sont passées exactement au bon endroit. La scène me rappelait un paysage du Jurassique, avec un dinosaure herbivore dans la même position que la girafe. »
Très touchante aussi la photo d’Alejandro Prieto appartenant à la série Border Wall Project. Dans ce projet photographique de grande ampleur, le photographe immortalise la biodiversité qui caractérise la zone du mur bâti par Donald Trump entre les USA et le Mexique. Cette barrière artificielle n’est pas dangereuse seulement pour les hommes mais aussi pour les animaux, comme l’explique le photographe : « Ils seront particulièrement touchés si le gouvernement américain met en œuvre son projet d’ériger un mur à la frontière avec le Mexique. Cette infrastructure frontalière limiterait non seulement les mouvements locaux d’animaux sauvages, mais fragmenterait également leurs habitats et interromprait les voies de migration traditionnelles qu’ils ont toujours utilisées. »
Impressionnant et émouvant aussi le cliché en ouverture de cet article par Jo-Anne McArthur, photographe animalière de renom. Elle a immortalisé un kangourou au beau milieu d’une forêt australienne brûlée. Avec cette image, elle met le doigt sur la terrible catastrophe naturelle des incendies qui ont ravagé le pays ces dernières années.
« Cette photo a été prise à Mallacoota, Victoria. Quand j’ai vu ce kangourou gris de l’Est et son joey à la poche, j’étais à une centaine de mètres de l’endroit où je savais que je pourrais prendre une photo fantastique. N’importe quel photographe peut imaginer la durée de ces moments, alors que je marchais lentement vers l’endroit où je savais que je devais être, pour obtenir cette photo. Je marchais lentement et elle me regardait. J’ai préparé mon appareil photo avec les réglages que je voulais et j’ai finalement atteint mon endroit » raconte la photographe.
Postuler pour le concours de 2021 ici.
Source : naturephotographeroftheyear.com
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