Cette année, Aurélien Gillier et Kamil Zihnioglu remportent les ZOOMS 2020 organisés par le Salon de la Photo. Jane Evelyn Atwood, présidente du jury, a souhaité attribuer une mention spéciale à Marion Saupin, pour sa série « Re-Cycle », présentée par le magazine Compétence Photo. (Photo d’ouverture : © Aurélien Gillier)
Malgré l’annulation du Salon de la Photo, le 6 octobre le jury a remis les prix des ZOOMS 2020. Lors de la réunion du jury composé de 12 rédactions de magazines et de la presse photo aux côtés de Jane Evelyn Atwood, présidente de cette 11e édition, on a annoncé donc les gagnants : Aurélien Gillier et Kamil Zihnioglu ainsi que Marion Saupin, honorée d’une mention spéciale.
Kamil Zighnioglu : Zoom de la Presse
Kamil Zihnioglu remporte le Zoom de la Presse avec sa série « Qui, ancu i muntagni si scontrani » (Ici, même les montagnes se rencontrent) sur la jeune génération corse.
« Kamil est un jeune photojournaliste qui fait ses armes pour l’agence AP (excellente école de la précision journalistique s’il en est). Mais Kamil développe dans ses projets personnels une écriture photographique, plus intuitive, moins en tension et plus dans l’émotion. Le résultat est précis, maitrisé et sensible. Les lumières sont belles. Il est de cette jeune génération, en mouvement, qui questionne sans cesse les diverses pratiques photographiques sans les opposer » explique Nicolas Jimenez, Directeur de la photographie du quotidien Le Monde.
Aurélien Gillier : Zoom du Public
Le Zoom du Public a été attribué à Aurélien Gillier pour sa série « Les cowboys sont toujours noirs » qui présente le quotidien du Shérif de Ouidi, dans un quartier populaire de Ouagadougou au Burkina Faso. Cette série met la lumière sur les cowboys noirs qui organisent des courses hippiques dans la capitale. C’est suite à la rencontre de Don Carlos, le « Shérif », l’un des cowboys, que le photographe se lance en 2016 dans la découverte de ce monde inconnu.
Léonor Matet, iconographe du magazine Polka, nous raconte cette série : « Pour contrer l’ennui entre les rares festivités, les jeunes cowboys organisent des courses, plus ou moins officielles, dans l’hippodrome de la capitale chaque dimanche à 15 heures. L’argent circule. Les bandes rivales se toisent. On joue les gangsters dans une ambiance macho.
Entre documentaire et fiction, Aurélien Gillier relate le quotidien de ces cavaliers marginaux, premiers rôles d’une épopée chevaleresque qui s’écrit dans un autre far west. »
Marion Saupin : mention spéciale
Enfin, cette année la présidente du Jury a souhaité attribuer une mention spéciale à Marion Saupin pour sa série de portraits « Re-cycle » qui met en scène des femmes parées d’objets jetables ou d’emballages à utilisation unique. A travers ce travail, Marion Saupin tire la sonnette d’alarme sur les dangers de la consommation de plastique.
« C’est un travail très moderne et très pertinent sur ce qui se passe actuellement » a déclaré Jane Evelyn Atwood.
Pour en savoir plus sur les lauréats de cette année, rendez-vous sur le site officiel.
Source : Le Salon de la Photo
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