Les paysages vierges de Marcos Furer

Marcos Furer commence la photographie un peu par hasard en 1988 en découvrant, grâce à un ami publicitaire, le pouvoir de l’image. Ce qui intrigue le jeune photographe est la possibilité de créer des véritables œuvres d’art à travers une caméra.

C’est en accompagnant un ami acheter son premier reflex, que Marcos regarde à travers l’objectif pour la première fois et découvre une manière nouvelle de voir le monde.

« Tous les éléments de la vie étaient réunis dans ce rectangle », explique-t-il. Originaire de Buenos Aires, il fuit la vie urbaine pour aller à la recherche de paysages vierges, là où la nature n’a pas changé depuis 200 ans et la vie se passe dans la sérénité et l’authenticité.

« Il n’y a pas de secrets pour obtenir une belle photo de paysage. C’est une question d’être là au bon endroit au bon moment, capter la bonne lumière et les nuances de couleur », dévoile le photographe.

Quant à sa prédilection pour le noir et blanc, elle est liée à sa recherche constante de vérité. « Le noir et blanc exalte les contours et les formes souvent brouillés par les couleurs mal harmonisées. Il y a une lenteur dans le noir et blanc qui permet de se concentrer sur des nuances surprenantes. »

Des paysages à couper le souffle, impressionnistes et riches de spiritualité.