Les photomontages fantastiques de Zak Eazy

Une plongée dans le travail du talentueux artiste digital Zak Eazy, qui nous emmène en voyage dans des terres lointaines imaginées en mélangeant images réelles et créations digitales. Pour suivre le photographe, rendez-vous sur Instagram. (Photo d’ouverture : Zunesh, Zoo Island – © Zak Eazy)

Nous avons découvert le travail de Zak Eazy en arpentant Instagram. Sur son compte à plus de 10 000 abonnés, il partage des créations photographiques étonnantes mélangeant des images réelles avec ses propres visuels graphiques. Graphiste et artiste digital, il explore toutes les possibilités artistiques de la photographie en nous embarquant dans un univers onirique, parsemé par des inspirations apportées par des nombreux voyages.

Diplômé en architecture, il se forme de manière autodidacte sur PhotoShop et apprend l’art du photomontage grâce à des tutoriels pour enfin se tourner vers le métier de graphiste et directeur créatif. Originaire de la région Lilloise, il est important pour l’artiste de pouvoir la mettre en valeur tout en voyageant d’un pays à un autre. Cela lui permet de s’évader et de faire voyager les gens avec lui.

A travers son travail, il veut provoquer la curiosité et le questionnement. Il nous invite ainsi à voir sous un autre angle ou de manière fantastique et imaginaire les monuments et les lieux qu’ils voient tous les jours.

Réalisées à partir de photos prises dans des banques d’images, par des amis photographes ou par lui-même, ses créations évoquent le fantastique et l’irréel. Son travail, comme il l’évoque, consiste à trouver l’image parfaite et subtilement équilibrée. Quand il trouve un cliché intéressant, Il imagine immédiatement un autre monde possible. Ensuite, il s’adapte aux angles et aux caractéristique de chaque image.

Après avoir réussi à signer un contrat dans une boîte parisienne en qualité de graphiste tout en restant à Roubaix, il commence à parcourir en train régulièrement la route entre Lille et Paris. Des trajets quotidiens qui vont s’avérer être un tournant créatif. « À cette période-là, j’étais trop axé sur le travail, et quand on est un graphiste en 35 heures, on a du mal à créer en dehors du boulot« , confie-t-il à France 3. Il réfléchit alors à trouver ce « truc » à lui, cet univers qui deviendra le sien. Les trajets en train lui permettent de penser d’autres mondes.

« Pendant mes trajets, j’imagine des mondes surréalistes, qui sortent de l’ordinaire, comme Salvador Dali et Julien Tabet, deux de mes inspirations« . Pour rendre hommage à sa région Il s’attache d’abord à retoucher des paysages lillois emblématiques : la Grand’Place, le Beffroi de la Chambre de Commerce, ou encore la Vieille Bourse, même la bouche de métro de la station Rihour. « C’est important pour moi de mettre Lille en valeur, tout en voyageant d’un pays à l’autre, raconte Zak Eazy. Ça me permet de m’évader et de faire voyager les gens avec moi. »

C’est tout naturellement qu’il définit son travail de surréaliste. Comme les grands artistes de ce mouvement il souhaite surprendre, interroger, offrir d’autres possibilités de lecture du réel. En attendant la publication d’un livre qui retracera son œuvre, nous pouvons nous évader sur son compte Instagram sublimant et repoussant les frontières le 8ème art.

Source :  Instagram