Le photographe Jimmy Nelson a consacré sa vie à faire le portrait des cultures indigènes à travers le monde avant que ce patrimoine ne soit perdu à jamais. Sa série The Last Sentinels est actuellement exposée à la galerie photo Paffrath, à Düsseldorf. Une exposition online sur son travail sur les portraits de femmes autour du monde est également disponible par ici. (Photo d’ouverture : © Jimmy Nelson)
Le photographe de renommée internationale Jimmy Nelson s’intéresse depuis toujours communautés vivant en harmonie avec une nature aussi impressionnante que fragile. Pour lui, art et engagement sont intrinsèquement liés. Il avait ainsi donné vie à la série The Last Sentinels, un hommage à tous ces peuples qui vivent dans les lieux de la planète les plus menacés par le changement climatique. Le photographe essaie alors de rendre compte de ces cultures qui risquent bien de disparaître.
Ecrasées par la violence de la mondialisation, ces cultures qui ont tellement à nous apprendre sont les dernières sentinelles d’écosystèmes en danger. Dans le cadre de son projet photographique, Jimmy a visité plus de 25 communautés et est retourné dans trois communautés figurant dans son premier livre « Before they pass away ». Tout est question de précision : un équilibre mesuré de formes, de couleurs et, surtout, de lumière. Jimmy n’utilise que la lumière naturelle, ce qui lui demande beaucoup de temps. Cela signifie qu’il peut travailler sur une image pendant plusieurs heures, voire plusieurs jours, avant d’atteindre ce qu’il recherche, l’atmosphère magique et enchanteresse qu’apporte la bonne lumière.
« Ces gens sont un exemple vivant de la manière de vivre en pleine connexion avec les autres, avec eux-mêmes et avec le monde naturel. Ils sont les rares sur cette planète à être encore en contact avec ce type de connaissances et à vivre selon leurs valeurs. Ces cultures sont les gardiens ou les « dernières sentinelles » de l’humanité et de cette planète. Regardez ces gens, regardez leur beauté, regardez leur pouvoir. Une fois que nous aurons atteint cet objectif, nous pourrons réfléchir à ce que nous sommes devenus par la même occasion » commente le photographe.
En 2020, après Yann Arthus Bertrand en 2018, Nelson avait été invité à l’Atelier des Lumières à Paris pour une exposition immersive de cette série pour le cycle Save the Planet. Aujourd’hui, le photographe est exposé à Düsseldorf, en Allemagne, à la galerie Paffrath. Une exposition en ligne est aussi accessible sur le site du photographe, The power in emotion, un parcours virtuel uniquement consacré aux femmes dont Angela Fisher et Carol Beckwith ont été les curatrices. The power in emotion nous invite à célébrer les femmes du monde entier, un hommage à la façon dont les femmes combinent avec ingéniosité pouvoir et sensibilité, et une invitation pour les hommes à reprendre contact avec la partie émotionnellement ouverte d’eux-mêmes en défiant les normes oppressantes et réductrices de la virilité. Vous pouvez visiter l’exposition en ligne par ici.
Source : jimmynelson.pr.com
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