Les regards tournés vers les installations et dispositifs mis en place pour la ville de Londres, on en oublierait presque – pour ne pas dire complètement – le site alloué aux Jeux de 2004, à Athènes. Sur les 19 complexes sur 22 laissés à l’abandon, Jamie McGregor Smith profite de ce calme olympien pour nous faire un état des lieux de ces grands espaces, tranquilles et sinistres.
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Forcément, ces grands complexes abandonnés posent la question de la gestion des fonds alloués à la construction des locaux. Le besoin urgent et nationaliste de créer de vastes et coûteux complexes, le problème de ne pas savoir quoi en faire ensuite. Le photographe anglais Jamie McGregor Smith laisse cet aspect complètement à côté pour se concentrer sur le plaisir contemplatif de cette lente déprétitude. Un pêché mignon qui fonctionne toujours lorsque l’on se penche sur ce thème, souvenez vous.
L’intégralité de sa série Borrow, build abandon est à retrouver directement sur son site.
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+ Sur Lense, un monde laissé à l’abandon
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4 commentaires
Ajouter le vôtre[…] Voici ce qu’il en reste… […]
Un peu comme Barcelone !
Quel gâchis…
Finalement, avec un bon sujet, pas besoin de trop travailler les photos – l’uniformité des couleurs crée l’unité.
Sinon, ça vieillit moins bien qu’Olympie…