Pour la première fois, le Madagascar participera à la Biennale de Venise en ouvrant enfin la voie vers une majeure représentation des pays africains. (Photo d’ouverture : installation mix média papier de soie . 2016 . courtesy Sabrina Amrani Madrid)
Pour la 58e édition de la Biennale de Venise, le Madagascar présentera pour la première fois dans son histoire son propre pavillon. Une nouveauté qui va ramener une bouffée d’air frais à cet événement artistique mondial au sein duquel les pays africains ne sont représentés que depuis une dizaine d’années (notamment par le pavillon de la Côté d’Ivoire et de l’Afrique du Sud). C’est l’artiste Joël Andrianomearisoa qui représentera la nation malgache avec le soutien de deux autres commissaires, Rina Ralay Ranaivo et Emmanuel Daydé.
Joël Andrianomearisoa est un artiste plasticien et photographe connu pour sa manière brute et authentique de représenter le monde, ou mieux, une manière d’être au monde. Reconnu pour ses installations, il s’atèle à saisir l’instant, le moment culminant de la création d’une image. Son travail représentera donc son pays, fort d’une solide renommée et d’un réseaux professionnel d’envergure.
« L’oeuvre naît de diverses manipulations qui me conduisent au résultat final. Quand je monte une installation, je n’imagine pas sa finalité. Je connais les éléments qui la composent mais c’est dans l’instant où je les mets en place que je redécouvre quelque chose ». Et c’est là que l’oeuvre prend sens » explique-t-il au sujet de son oeuvre dans Magnin-a.
Une participation à la Biennale qui se veut un manifeste, une occasion de mettre en avant un Madagascar qui regarde vers l’avenir, en mettant de côté les imaginaires exotisants et la victimisation. Un signe de modernité qui conduira la scène émergente malgache à s’insérer dans un contexte global, prenant part au dynamisme des courants de création contemporains en favorisant la représentation de voix nouvelles.
Source : Biennale di Venezia
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