Depuis le 1er mai, Toulouse accueille la 3ème édition du festival photo MAP qui durera jusqu’à la fin du mois. Comme les années précédentes, le festival s’est donné comme mot d’ordre le partage et l’intégration de la photo dans les espaces de vie, soutenu par un parrain prestigieux: le photographe iranien Reza.
Vous pourrez donc vous balader aux quatre coins de la ville pour explorer les différentes expositions gratuites proposées en extérieur, mettant sous les projecteurs les professionnels aguerris comme les amateurs primés lors de différents concours. L’épicentre de la manifestation se situe en bord de Garonne, sur les quais de la Daurade et à Port Viguerie où vous pourrez admirer les photos des lauréats.
Vous reconnaîtrez peut être une des photos exposées, commise par un Lenser de longue date:
De nombreux autre sites ont été exploités, incitant à la découverte. Si vous vous lancez dans l’exploration, votre balade vous mènera entre autres à la place Wilson, à la basilique St Sernin ou encore à l’aéroport de Blagnac. Pour rester dans cet esprit, une des expositions principales, Real life Super Heroes, réalisée par Pierre-Elie de Pibrac, est éclatée entre différents lieux d’exposition.
On pourra tout de même regretter un léger manque d’indication pour trouver certaines expositions, un petit peu plus d’affichage et d’aiguillage aurait été de bon aloi. Cela participe toutefois à l’aspect recherche/balade tout en permettant aux passants de tomber, par hasard, sur une expo en bas de chez eux.
Mais la MAP, dans sa volonté de populariser la photo, a également mis en place diverses activités toutes aussi gratuites que les expositions: lectures de portfolio (malheureusement déjà terminées), cours d’initiation (il reste quelques places) ou encore possibilité d’aller shooter le dernier modèle d’avion ATR dans des conditions de studio (inscrivez-vous).
Si vous vivez dans le coin ou que vous passez pas loin dans les semaines qui viennent, n’hésitez pas à faire une petite escale. Ce sera également l’occasion de prendre le soleil en réalisant, pourquoi pas, de jolies photos de rues!
+ MAP 2011
16 commentaires
Ajouter le vôtrePour les 2 derniers commentaires: que le problème de Vandystadt soit réel ou pas, cela a quand même le mérite de poser la question de la rémunération des photographes professionnels qui, dernièrement, est un peu au ras des pâquerettes bien trop souvent.
Après, comme je le disais dans l’article, le festival est fort sympathique (n’y allez pas aujourd’hui par contre, il fait vraiment trop mauvais :p)
Bonjour,
Je trouve dommage de raconter des bétises. Je suis allé sur le festival. Il n’y a rien à dire. On parle en ayant vu.
Ayant entendu des choses un peu dure sur le festival j’ai même contacté les organisateurs, ils m’ont reçu avec beaucoup de gentillesse. Ils m’ont confirmé que Vandystadt racontait des conneries. Les photographes et exposants sont bien rémunérés.
J’ai contacté ensuite Vandystadt, aucune réponse….
Vandystatdt en perte de vitesse ? Besoin de publicité ?
Facile de s’en prendre à un jeune festival. Je suis étudiant en journalisme.
Celui qui crie le plus fort n’a pas forcément raison.
je vous invite à aller faire un tour et vous verrez que c’est un très bon moment avec des ateliers, des rencontres et tout est gratuit !! Oui-oui tout gratuit.
J’entends parler d’articles de fond sur Getty, je vous invite à en faire sur le festival MAP11….. En tant que photographe amateurs j’ai trouvé mon rendez-vous annuel.
Merci
Damien R
Bonjour,
J’ai fait le déplacement de Pau pour voir ce festival et je n’ai pas été déçu. Un très beau projet ! J’ai fait environ 20 expos. Tirage nickel et des expos de jeunes photographes vraiment intéressantes.
J’ai eu la chance de rencontrer un photographe exposé qui venait découvrir son travail en famille et qui m’a dit que les photographes et les intervenants étaient rémunérés en plus du transport et de l’hôtel. Le jeune photographe m’a également précisé que l’organisation lui offrait son expo afin qu’il puisse exposer sur d’autres festivals. Il contredit donc ce que vous dites et l’article dont vous parlez.
[…] http://www.lense.fr/2011/05/10/map-11-festival-photo-toulousain/ […]
[…] MAP 11 – Festival… […]
Yeah merci pour le clin d’oeil 😉
Bravo sh00 !!
Que je suis naïf…. cette réalité m’échappait totalement.
En tout cas, les oeuvres exposées ont l’air sympa. 🙂
Moi qui pensais (naïvement on dirait) que les « sponsors » dans ce genre de festival servaient également à financer les intervenants …
J’ai pu visiter l’édition 2010 et c’était très chouette, surtout avec une belle journée ensoleillée.
Seul Hic : le fait que certaines bâches exposées soient parfois abimées ou volées, et que l’an dernier j’y étais le lendemain de la coupe de france de rugby (odeur de vinasse et sol jonché de verre cassé le long des quais…)
Chouette que sh00 y expose son travail 🙂
Très intéressants ces articles. Ils font écho au problème croissant du prix d’une photo depuis la démocratisation apportée par le numérique. Je pense notamment à un ami, photographe professionnel qui a vu une agence de comm’ lui demander un travail personnalisé mais en payant chaque photo le prix d’une image Getty, soit moins de 5€.
D’ailleurs, cela pourrait être intéressant un article de fond de Lense sur Getty et autres banques d’images.
Un autre article intéressant sur le conflit festival/photographe pro:
http://www.ladepeche.fr/article/2011/05/04/1073900-Festivals-photo-c-est-la-guerre.html (on va pas trop regarder le photoshop disaster qui illustre l’article par contre)
L’article est effectivement très intéressant. La démocratisation de la photo implique forcément ce type de réflexion mais il faudrait surtout arrêter de se déclarer photographe dès qu’on fait de la photo.
Personnellement, j’aime la photo, j’aime en faire mais je me considère bien loin d’être photographe. Peut être un jour, quand je serai grand.
A chacun ensuite de déterminer si brader ses photos « amateurs » au premier « client » venu vaut vraiment le coup quand on sait combien de professionnels en chient pour vivre de leur métier.
Pour revenir au festival, je suis bien d’accord, ce type de comportement est assez puant mais il n’en reste pas moins, à mon sens, intéressant.
Ce festival a l’air très intéressant vu de l’extérieur, mais j’ai eu des échos vu de l’intérieur, et cela semble beaucoup moins reluisant.
Notamment sur la façon dont ils traitent avec les photographes exposés et intervenant.
Alors autant, je n’adhère pas au début de l’article sur le côté ancien blasé caliméro « c’était mieux avant », autant sur le reste, je trouve que la réflexion est juste et qu’en tant que photographe nous devrions faire plus attention à l’exploitation qui est fait de notre travail.
A lire absolument :
http://passionplus.free.fr/page61/page61.html
Ouaip, cet article était très bon, il m’a fait sourire et en même temps, il m’a blasé d’une réalité que je pensais être un peu plus sympa quand même.
Malheureusement, beaucoup de bons amateurs se foutent qu’on les presse comme des citrons parce qu’ils ont un autre job à côté. Du coup, ce sont ceux qui vivent qui en subissent les mauvaises conséquences. Et ça, ça n’est pas prêt de s’arrêter.
Oui effectivement, certaines bâches de la place Wilson ont été lacérées mais elles ont été remplacées.