A plus de soixante dix ans et après quarante années à documenter les rues et les pièces éphémères qui les ornent, Martha Cooper continue d’immortaliser le graffiti et plus généralement le street art avec toujours autant de passion. Coup d’œil sur le travail d’une photographe qui à figé des instants et des couleurs voués à disparaître.
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C’est le cycle du graffiti et plus généralement du street art : il apparaît sur un mur,un toit, ou encore un métro avant de se faire nettoyer ou recouvrir par une autre pièce. Et forcément, cette démarche éphémère a toujours été grandement liée à la photographie, qui lui permet d’exister au-delà de sa brève présence physique. Parmi les gens qui ont immortalisé ces scènes, Martha Cooper fait office de référence.
Née à Baltimore en 1942 et après des études d’arts, elle se consacre à la photographie et elle travaillera notamment pour le magazine National Geograhic. C’est dans les années 70 qu’elle commence à s’intéresser et à capturer le monde du graffiti à New York, alors qu’elle officie sur une commande du New York Post. En 1984, elle s’associe avec le photographe Henry Chalfant et tous deux sortent un livre intitulé Subway Art.
Cet ouvrage cultissime va faire date en devenant le livre de chevet de tous ceux qui s’intéressent au graffiti, à tel point qu’il devrait (encore) être réédité cette année.
Des débuts de Seen, Dondi, Zephyr, Blade One, Cope et Futura, en passant par la scène actuelle, aujourd’hui encore, elle chasse toujours avec le même entrain les couleurs et les lignes.
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