Du 3 novembre au 12 janvier, la galerie Hussenot dans le Marais accueille Martin d’Orgeval pour son premier show solo après la Maison Européenne de la Photographie en 2016. (Photo d’ouverture : © Martin d’Orgeval)
Du 3 novembre 2018 au 12 janvier 2019, la galerie Hussenot présente SUR FACE de Martin d’Orgeval, premier solo show de l’artiste depuis sa grande exposition à la Maison Européenne de la Photographie en 2016. C’est lors de cette exhibition que le travail sensoriel de cet artiste avait été mis en lumière auprès du grand public pour la première fois. Mettant en exergue des éléments abstraits, des détails, des formes simples, des dessins inachevés, le travail de ce photographe stimule l’imagination et le rêve.
Dans SUR FACE, l’artiste va encore nous hypnotiser avec ses ambiances magnétiques et hors du commun, racontant chacune une histoire inattendue. Encore une fois l’artiste nous présente des situation anodines, étranges, ensorcelantes.
« Mais où voit-il cela ? A quels endroits ces photographies existent-elles ? Je parcours le monde depuis plus longtemps que lui et je n’ai rien rencontré qui ressemble, qui me rappelle les manifestations de ces surfaces. Ce sont des expressions de la matière qui se révèlent à lui en disant : voilà ce que je suis. Mais elle ne le dit qu’à lui, à sa pupille. Son premier talent est qu’à ce moment-là, avant le déclic, Martin se rend compte que la matière se révèle à lui. » nous revèle Erri de Luca, ami de l’artiste, écrivain et poète à l’œil peu impressionnable.
Éric Hussenot, qui collabore pour la quatrième fois avec Martin d’Orgeval, présente une quinzaine de photographies récentes de l’artiste, l’unique photographe français exposé dans la programmation de la galerie. Dans cette nouvelle exposition, l’artiste nous dévoile son amour pour la lumière, présente dans chacune de ses œuvres, pour frapper la matière, conquérir le support et donner vie à la création. La lumière est l’outil principal dont ce photographe de l’abstraction se sert pour capter la matière. « Partout, la lumière caresse, envahit la surface, la coupe en deux et l’ouvre – sur les profondeurs
de la matière et du temps » dit-il.
Le galeriste, Eric Hussenot, explique sa vision de ce travail à l’univers inédit : « Ce qui m’a séduit dans le travail de Martin de prime abord, c’est que je ne pouvais pas immédiatement analyser les sujets qu’il photographiait, comme si le sujet qui apparaissait dans l’image ne l’intéressait pas…Je trouvais cela très intriguant d’autant que la nature esthétique de ses œuvres était très différente de ce que j’avais l’habitude de voir en photographie. »
Une occasion de plus pour se plonger dans l’univers de ce photographe qui fuit délibérément la platitude visuelle de notre époque, contrastant avec un art trop explicite, manquant cruellement de métaphores.
Source : Galerie Hussenot
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