Matthieu Ricard : un demi-siècle dans l’Himalaya

Du 28 février au 28 mai, La Hune, librairie et galerie de Saint-Germain-des-près, présente l’exposition de Matthieu Ricard, un demi-siècle dans l’Himalaya. (Photo d’ouverture : © Matthieu Ricard)

La Hune, galerie et librairie iconique de Saint-Germain-des-Près, présente une exposition sur l’oeuvre photographique du moine bouddhiste Matthieu Ricard, intitulée Un demi-siècle d’Himalaya. « Un demi-siècle dans l’Himalaya », véritable ôde au voyage et à la contemplation, offre un regard bienveillant, empli de sagesse et de sérénité sur les paysages et sur la vie quotidienne des populations himalayennes. Matthieu Ricard est un intellectuel, docteur en génétique et photographe parti s’installer dans l’Himalaya en 1972 suite à sa rencontre avec des maîtres spirituels tibétains en 1967.

Il réside principalement au monastère de Shéchèn au Népal. Moine depuis l’âge de 30 ans, Matthieu Ricard a pu côtoyer des grands penseurs et maîtres et a eu un accès privilégié à la vie intime des monastères bouddhistes, des maîtres spirituels, des communautés nomades, ainsi qu’aux lieux sacrés et sites naturels les plus reculés. Tout au long de son expérience et de ses voyages il a documenté cette terre et ses traditions en photographie.

« Un hymne à la beauté, voilà ce qu’est pour moi la photographie. Au cours de cinquante ans passés dans l’Himalaya, j’ai eu l’immense fortune de vivre auprès de grands maîtres tibétains dont Kanguiour Rinpotché et Dilgo Khyentsé Rinpotché. J’ai été le témoin de leurs qualités exceptionnelles et j’ai pu également découvrir la vie quotidienne des
populations himalayennes et les lieux sauvages de ces hautes montagnes. Mon but était de partager avec tous la beauté, la force et la profondeur de leur univers. » déclare-t-il.

Au cours de son parcours, Matthieu Ricard a bénéficié des conseils de photographes incontournables comme Henri Cartier Bresson, qui déclare à son sujet : « La vie spirituelle de Matthieu et son appareil photo ne font qu’un, de là surgissent ces images fugitives et éternelles. » Pour la première fois, il expose son oeuvre dans une galerie. Les tirages sont imprimés en papier washi japonais awagami bizan blanc, fabriqués artisanalement et encadrés en bois naturel, en édition très limitée de 8 exemplaires.
Tous les revenus de cette exposition, des livres et des tirages iront à la Fondation Matthieu Ricard et Karuna-Shechen. Après 20 ans d’existence, l’association accompagne plus de 250 000 personnes chaque année en Asie
dans le domaine de la santé, de l’éducation, de l’environnement, du social et envisage de développer des activités en Europe à l’attention des plus démunis.

Jusqu’au 28 mai à La Hune.

Source : La Hune