Du 22 juin au 31 août la Galerie Parallax expose le travail de Claire Dias-Lachèse et Gil Rigoulet avec Métamorphoses. (Photo d’ouverture : © Claire Dias-Lachèse)
La galerie Parallax est un espace de photographie contemporaine qui a pour vocation de proposer les visions artistiques croisées de photographes sur un thème en lien avec une culture, un territoire et son histoire. Au fil de ses expositions la galerie organisera des expositions emblématiques des pratiques photograpiques actuelles, en créant des ponts entre art plastiques et photographie. La ligne artistique de Parallax se définit ainsi comme : « l’effet du changement de position de l’observateur sur ce qu’il perçoit .»
Avec Métamorphoses, exposition qui aura lieu du 22 juin au 31 août, Parallax accrochera le travail de Claire Dias-Lachèse et Gil Rigoulet, deux artistes qui pratiquent une photographie expérimentale en sortant des schémas traditionnels et en jouant avec des techniques nouvelles.
Claire Dias-Lachèse travaille sur le goop du Polaroid (partie négative détachable que l’on jette
habituellement) qu’elle surnomme aussi la « chrysalide du Polaroid ». Le négatif se mue sous ses yeux en dévoilant une nouvelle image, un nouveau point de vue. Avec Métamorphoses, elle va donc chercher « les fantômes » des photographies. « Je saisis le moment opportun pour capturer une image de cette mutation avant que la magie de cette expérience ne s’achève par la destruction de la matière chimique, presque organique. »
Les polaroids de Gil Rigoulet sont des voyages introspectifs, des interprétations symboliques de son quotidien. Un travail remarquablement poétique par celui qui a été proche de Robert Doisneau et a travaillé pour des magazines aussi préstigieux que Géo, Grands Reportages, Elle, Sunday Times, La Républica, la Stampa, El Pais…Après 15 ans passés dans une boîte, ces photographies refont surface pour raconter des histoires enfuies de Sydney, Paris, un appartement à Versailles…après tout ce temps ,« les passions se sont éteintes, les objets sont dans un carton au fond d’un box. Les imagespeuvent apparaître, enfin. »
Les deux expositions sont traversées par le désir de donner une picturalité et une materialité à l’image, fouiller au sein des photographies pour accéder à des recoins inattendus de la mémoire.
Du 22 juin au 31 août à la Galerie Parallax.
Source : Galerie Parallax
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