Vous vivez dans un petit espace sans place pour installer une chambre noire digne de ce nom ? Vous avez essayé de développer vos films dans votre salle de bain et l’expérience s’est terminée en catastrophe ? Arrêtez tout, Kanton DX 35 est peut-être la solution qu’il vous faut. (Photo d’ouverture : © Thomas J Müller)
À première vue, le Kanton DX 35 ressemble à une petite table de rangement pour produits de développement sans prétention. Pourtant l’outil a été conçu pour vous permettre de développer vos pellicules 35 mm et 120 mm en noir et blanc ou en couleur, le tout sans chambre noire.
Le concept est relativement simple. Une cuve hermétique à la lumière accueille la pellicule à révéler. Elle contient un cylindre permettant le déroulement automatique du film ainsi qu’un élément conducteur en cuivre placé en fond de cuve pour que les liquides de développement puissent agir de manière optimale. Les bouteilles de réactifs sont quant à elles placées sur la table équipée d’un agitateur sous chaque bouteille pour que les produits chimiques puissent être maintenus dans un état d’homogénéité constante.
Mode automatique
Pour déterminer le meilleur temps de pose des réactifs, plusieurs programmes correspondants à différentes marques de pellicules sont préenregistrés au sein du dispositif. Ils indiquent précisément le temps de pose de chaque produit chimique. Il suffit ensuite, une fois que chaque produit a été inséré dans la cuve de développement, de reverser le trop-plein dans les bouteilles correspondantes. Les réactifs sont ensuite réutilisés pour la pellicule suivante.
Le système Kanton DX 35 est donc un moyen a priori simple de s’initier au développement chez soi sans la nécessité d’installer une chambre noire. Pour le moment, l’outil est encore en phase de développement, mais vous pouvez suivre l’évolution du projet via la page de Thomas J Müller, son créateur.
Source : DPReview
1 commentaire
Ajouter le vôtreÇa ne révolutionne pas grand chose dans la mesure où n’importe quelle cuve Paterson ou Jobo (ou autre) permet de développer un film sur la table basse du salon en profitant de la lumière naturelle…
La seule différence c’est l’agitation automatique, mais c’est aussi possible avec un processeur couleur qui met en plus les produits à la bonne température !
Quant à la notion de temps de bain (l’exposition c’est autre chose, ça concerne la prise de vue il me semble…) ce dispositif n’apporte rien de plus qu’une appli dans la mesure où il ne s’agit que d’un simple minuteur avec des durées prédéfinies laissant la charge à l’opérateur de stopper les bains manuellement comme ça se fait depuis le début de la photographie.
Bref, aucune révolution ici, mais on peut tout de même louer l’initiative de développer un produit dédié à l’argentique qui attirera probablement quelques personnes désirant s’offrir ce qui se fait de mieux dans le domaine (ou pas !).
Pour les autres, une cuve basique et la bible du développement noir et blanc de Philippe Bachelier permettra en plus de comprendre ce qu’il se passe et de jouer sur les différents paramètres pour obtenir des développements plus ou moins typés.