Ajourd’hui une série à ne pas placer entre tous les regards, et pourtant, Natasha Ygel fait tout pour presque tout montrer dans ce projet qui joue avec nos pulsions sexuelles et notre désir d’en voir toujours plus.
(photos légèrement nsfw dans la suite)
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En trois photos de charme à peine retouchées, la photographe argentine Natasha Ygel perturbe le regard avec une figure sexuelle volontairement incomplète, provoquant chez le spectateur une incohérence entre ce que son imagination visualise automatiquement et ce qu’il voit réellement.
Le découpage peut paraître grossièrement détouré aux premiers abords mais la cassure révèle une certaine malice de la part de la photographe, qui nous pousse à nous interroger sur ce qu’apporte la femme-objet au-delà de courbes et lignes parfaites. A tel point que le corps de Jane Pain, le modèle jouant le jeu ici, devient dérangeant par son incohérence morphologique.
Le regard se pose alors ailleurs, du côté de ses yeux dans lesquels se concentrent tous les désirs.
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+ le site de Natasha Ygel
+ le site de Jane Pain
+ via
3 commentaires
Ajouter le vôtreJ’aime beaucoup cette notion « à peine retouché »
L’ablation du sexe pourrait presque être considérée comme une franche retouche non? 🙂
Au début, on pense à un défaut d’exportation d’image, vicieux !
C’est bien : en trois photos, la photographe a su retirer le sexe sans altérer la vulgarité.