C’est majoritairement avec un Canon EOS 1Ds Mark II que Neil Craver photographie. De la mode, de la flore, des araignées en gros plan, des décors baignés dans la nuit… Des sujets qui diffèrent les uns des autres mais partagent un langage photographique commun empreint d’une poésie rare. Pour preuve sa série aquatique intitulée « OmniPhantasmic ». Un travail échelonné sur trois ans et qui met en scène le poids du corps dans l’eau.
Neil est né en Caroline du Nord, au sud-est des États-Unis. Après des études de peinture qui ne l’enthousiasment que peu, il décide de faire de la photographie de mode, de grimper des montagnes, de voyager. Il part en France, puis en Italie, découvre le Japon, pose ses valises à Tokyo. Fort de ses aventures, le jeune photographe imagine « OmniPhantasmic ». Un projet comme un voyage intérieur.
Un projet destiné à souligner l’influence toujours croissante des éléments inconscients sur nos agissements et plus globalement sur notre vie. Des arbres qui se dénudent, des mondes qui se côtoient (l’air/l’eau/la terre), des corps qui flottent, d’autres qui se noient. Des photographies comme une longue métaphore d’une dichotomie élémentaire entre le conscient et l’inconscient.
« Ce que vous pouvez percevoir et traiter du monde extérieur n’est qu’une portion extrêmement limitée de ce que l’on reçoit vraiment de l’environnement extérieur », confie-t-il à My modern met. Ses images sont comme de la poésie, une langue qui s’exprime au-delà des signes.
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13 commentaires
Ajouter le vôtreMoi je trouve ça super morbide…
Je suis le seul a trouver ça beau (non, là je suis pas le seul) mais en même temps ultra flippant (…)
Superbe…
En fait nous sommes la chose tapie au fond de l’eau, dans ces racines …
La première et la quatrième sont parmi mes préférées.
Fou ! Quelle mise en scène. On se sent tout petit 🙂
Toni Frissell, Lady In The Water…
http://www.lense.fr/2008/06/19/toni-frissell-lady-in-the-water/
J’aime cette série.
Ce sont des belles photos, mais pourquoi y a il souvent des femmes nues dans ce genre de photos. Ok soyons clair, j’aime le corps des femmes, je le trouve sublime mais ce n’est pas un peu facile, à chaque fois?
Je pense que j’aurai tout autant apprécié cette série si cela avait été rien où des rochers qui rentrent dans l’eau (cf la dernière par exemple) pour moi les couleurs de la scène se suffisent, le corps est superflux.
Je suis certains que si on classe les photos de la galerie par like, on va avoir du nib à la pelle… C’est un peu « simple » d’agrémenter une photo d’un corps dénudé/dévêtu non ?
En impro on siffle des fautes de cliché (c’est drôle non) quand on abuse de facilité, cette série de photo n’est elle pas « trop cliché » ?
Je cherche juste à comprendre…
J’adoreeee !!!!
J’aime beaucoup !
C’est superbe, j’adore le côté onirique et mélange des éléments. Ca me rappelle un peu la série « Primates » de Ruben Brulat.
C’est beau. C’est le genre de photos que j’ai envi de faire.
J’aime !
référence à Ophélie ?