A la découverte des clichés de danse urbains et insolites de Haze Kware, photographe français mélomane et passionné de street culture. (Photo d’ouverture : © Haze Kware)
De la musique à la photographie de danse
Haze Kware (Tiana Andriamampandry de son vrai nom) a eu un parcours insolite. Musicien classique pendant vingt ans, cet élève du conservatoire s’est ensuite dirigé vers les musiques jazz et la culture noire américaine. Ce n’est donc peut-être pas un hasard si ses clichés mélangent aisément univers musical et photographie. Depuis 2011 en effet, il se consacre à la réalisation de vidéo et la création d’images.
C’est ainsi que sa connaissance de la musique lui permet de développer un oeil tout à fait particulier pour la photographie de concert et de danse. Passionné connaisseur des cultures urbaines, du hip hop et de danse classique de par sa formation musicale, Tiana sublime la photographie de danse en créant des compositions chorégraphiques.
La danse dans des contextes nouveaux
Dans la série InMotion – My life in movement, la danse est insérée dans des contextes inusuels et dans des lieux atypiques. La série est réalisée en collaboration avec des noms reconnus du milieu, comme Dave Scott, danseur, gymnaste et chorégraphe américain ou Milad Rowdy, champion du monde de Kramp.
En 2014, il part à New York pour faire des nouvelles rencontres et continuer son projet de emmener la danse des contextes visuellement nouveaux. C’est au Etats-Unis qu’il explore encore plus la street culture en arpentant les rues de la Grande Pomme et de San Francisco.
Il nous restitue alors des moments de grâce inattendus dans lesquels les corps rencontrent l’architecture de la ville, en dessinant ainsi un décor qui détone avec les gestes des danseurs tout en les magnifiant.
Source : Instagram
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