En 1962, alors qu’il suit Robert Frank sur un shooting photo, Joel Meyerowitz a un déclic. Il retourne à son bureau, pose sa démission et décide de devenir photographe… alors qu’il n’a même pas d’appareil photo. Depuis, il est réputé pour avoir démocratisé et imposé la photographie en couleur.
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Si Joel Meyerowitz s’est adonné au noir et blanc à ses débuts, il a adopté la couleur définitivement en 1972. Et ce n’est pas anodin, les critiques de l’époque grincent des dents et hurlent à l’hérésie alors que certains photographes délaissent le noir et blanc au profit de la couleur. A ce titre, Joel Meyerowitz tout comme Stephen Shore et William Eggleston, ont de part leur vision du médium, bouleversé à jamais l’univers de la photographie. Alors armé de son 35mm, ce grand utilisateur de Leica, parcourt la ville de New York chère à son cœur et met en image les habitants de la grosse pomme et il continue de le faire, avec la même passion, depuis plus de 50 ans. Les interactions, les contrastes, l’énergie, il a transformé le ballet quotidien en art et il a figé toute l’essence d’une époque dans ses clichés. Plus qu’un grand photographe, un pionnier.
Everybody Street: Joel Meyerowitz from Alldayeveryday on Vimeo.
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2 commentaires
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Joel Meyerowitz est l’un de mes photographes préférés. Je vois sa première partie de vie dédiée à la street photography comme des années d’apprentissage dont l’aboutissement est la sortie en 1978 de Cape Light, son recueil de photographies contemplatives prises au bord de la mer. Je retrace son incroyable parcours dans un récit endiablé : https://lephotographeminimaliste.fr/joel-meyerowitz-street-photography-voyage-initiatique/