Le selfie, cet autoportrait 2.0, vous connaissez bien ! Cet art du moi-je version web n’est pas seulement prisé par les jeunes ados du monde entier… les membres des cartels de drogue mexicains s’y mettent aussi. Enfin pas tous, surtout un brun ténébreux qui fait des moues bizarres…
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Surnommé Broly par Antoine Nouvet, un chercheur de la SecDev Foundation, une organisation canadienne qui s’intéresse à la manière dont les cartels utilisent les réseaux sociaux, ce jeune homme est membre du groupe Caballeros Templarios (Les chevaliers des temples, trad.).
Difficile d’exister sur la toile quand on deale de la blanche ? Pas pour ce groupe de mafioso qui entretenait même une page Facebook likée plus de 10 000 fois, avant que le réseau social n’y mette un terme un peu plus tôt cette année.
L’anonymat d’un business pas vraiment légal, le brouillage des pistes ou les types d’armes employées : ces questions ne semblent pas émouvoir Broly, qui s’immortalise en gilet par balles au volant de sa grosse cylindrée, avec sa bande de « collègues » armés jusqu’aux dents ou faisant la moue, lunettes de soleil visées sur les yeux.
Une manière de défier les autorités locales, de montrer la toute puissance du cartel ou une simple mise en avant de soi comme n’importe quel jeune de son âge ?
La question restera en suspens car les dernières photos de lui le montrent sérieusement blessé. Capturé, tué ? Quand la mise en scène de soi se frotte à la réalité du trafic de drogue, les conséquences sont toujours aussi dramatiques.
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5 commentaires
Ajouter le vôtreCe mec me fascine.
Posté dans « inspiration ». Mouarf.
C’est de la news Facebook ça, pas Lense.
Je rêve ou le gars sur la première photo porte du brillant à lèvre? Pour moi c’est uniquement de la vanité, ni plus ni moins, montrer que se sont des « durs », dans le but de s’auto-congratuler
Les réseaux sociaux touchent tout le monde, la religion, la politique, le crime organisé, etc..
Pas étonnant de voir ce genre d’individu se montrer sur la toile.
Pas sûr que cela soit très judicieux cela dit…
Yep, tu as raison, nous corrigeons !