Jusqu’au 25 novembre, le Festival Planche(s) Contact (dont nous vous parlions ici) met en avant la jeune création photographique par le Tremplin Jeunes Talents. (Photo d’ouverture : © Mireia Ferron, pour Planche(s) Contact 2018, Deauville)
Du 20 octobre au 25 novembre 2018, Planche(s) Contact compose une nouvelle mosaïque des identités multiples de Deauville, protagoniste de ce festival. Au-delà de la carte blanche laissée, en cette neuvième édition, à Vincent Delerm, en plus de la rétrospective sur Roger Schall et des invités d’honneur Isabel Muñoz, Yusuf Sevinçli et Liz Hingley entre autres, le festival s’ouvre aux jeunes talents.
Une catégorie spécialisée dans le suivi des artistes émergents a ainsi été créée. Cinq photographes ont été accueillis en résidence de création à Deauville entre mai et juin derniers. Sélectionnés parmi une centaine de candidats : Alexandre Chamelat, Mireia Ferron, Samuel Lebon, Guillaume Noury, et Hugo Vouhé mettent en correspondance leur univers photographique et l’une des multiples facettes de l’identité de Deauville.
Les cinq produisent un travail photographique sur la ville, soumis au vote de professionnels de la photographie et du public. Pendant leur résidence les jeunes photographes ont bénéficié de l’aide et du soutien des équipes du festival et de la Ville de Deauville. Ils ont également profité de la présence simultanée en résidence des photographes plus affirmés invités par le festival.
Présidé par Bettina Rheims cette année, le jury était composé de professionnels de la photographie et notamment de : Héloïse Conesa (BNF), Babeth Djian (Numéro), Philippe Augier (Maire de Deauville), Alain Genestar (POLKA), Thierry Grillet (BNF), Marin Karmitz, Aurélie Tisseyre (Mowwgli). Les lauréats reçoivent une bourse de 4500 euros et leurs oeuvres rentrent à faire partie des archives photographiques de la ville.
Le Tremplin offre une possibilité au festival d’inclure une vision moderne de la discipline photographique, qui défie les approches classiques en fournissant des regards contemporains sur la ville, sa région et son histoire. La gagnante de l’année dernière, Félicia Simion, avait notamment travaillé autour de la notion d’étranger. Habillée d’un costume qui cachait l’intégralité de son corps, elle se fondait dans le paysage tout en attirant l’attention des passants. Une manière politique de montrer à quel point l’étranger est à la fois ignoré à la fois regardé avec surprise et parfois, incompréhension. Le gagnant de 2018 sera dévoilé à la fin du festival. Ici, un mot de la lauréate de 2017.
Pour plus d’informations pour participer aux prochaines éditions du tremplin, ici.
Source : Festival Planche(s) Contact
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