L’effervescence des années 1990 en photos à la Galerie de l’Instant

Jusqu’au 28 novembre, la Galerie de l’Instant expose Stephanie Pfriender Stylander, photographe de mode et portraitiste pendant les effervescentes années 1990. (Photo d’ouverture : © Stephanie Pfriender Stylander/avec l’aimable autorisation de la galerie de l’instant, Paris)

Jusqu’au 28 novembre, la Galerie de l’Instant expose dans ses locaux le travail de la photographe américaine Stephanie Pfriender Stylander, témoin de la mondanité turbulente des années 1990-2000.

L’exposition est organisée à l’occasion de la sortie du livre The Untamed Eye, retraçant 16 ans de carrière photographique à l’heure du grunge. En pleine fashion week, l’événement sonne comme une ode à la mode de ces années-là et à ces héroïnes : Kate Moss, Nicole Kidman, Béatrice Dalle et bien d’autres.

La monographie sur Pfriender Stylander naît d’une envie d’exposer ces clichés uniques découverts à Paris Photo de l’année dernière. La photographe fut en effet l’une des premières à tirer le portrait du visage devenu iconique de Kate Moss. La jeune britannique débarque tout juste à New York lorsque, en 1992, Stephanie Pfriender Stylander capture ces images exprimant une délicatesse hors du commun. L’univers punk rentre en contraste avec la pureté de cette jeunesse en plein essor. C’est d’un point de vue presque cinématographique qu’il convient d’analyser ces images. « La photographie me permet de raconter des histoires » explique la photographe, dont le travail n’est pas sans évoquer celui des plus grands portraitistes.

Ce n’était que le début d’une carrière hors du commun en tant que photographe de mode et portraitiste. La photographe se déplace alors autour du globe, en sillonnant les villes où l’avant-garde artistique est en pleine explosion : Milan, Londres, Paris, New York…

« Nous étions jeunes et impatients ! A cette époque les magazines nous laissaient une totale liberté d’expression, c’était un terrain de jeu sans compromis ! » raconte-t-elle. De cette fureur de vivre et de créer, elle restitue une exposition hommage à ces années où tout semblait permis.

Source : Galerie de l’Instant