Les Soirées Nomades invitent des artistes de la scène contemporaine à investir le temps d’une soirée la Fondation Cartier et ses espaces. (Photo d’ouverture : Sandra Patzi Mayta © Christian Lombardi)
Depuis 1994, les Soirées Nomades invitent des artistes de la scène contemporaine à investir le temps d’une soirée les espaces d’exposition et le jardin de la Fondation Cartier. Les Soirées Nomades ont pour but de mélanger les arts, de créer des synergies entre performance, art contemporain et photographie.
Avec plus de 500 projets à leur actif et un festival, le Festival de Septembre, les Soirées Nomades sont un concept maintes fois repris par plusieurs institutions pour son caractère novateur et rassembleur.
La musique joue un rôle fondamental au sein de ces événements, qui ont notamment accueilli des artistes tels que Patty Smith, Les Beatles, Philippe Katerine et les Velvet Underground. De la littérature à la danse en passant par le cinéma, elles se présentent comme des spectacles à 360°. Ici, une sélection des événements à venir.
Dans le cadre de l’exposition Géométries Sud, du Mexique à la Terre de Feu, la Fondation Cartier a concocté un parcours artistique thématique d’envergure à la découverte de l’Amérique Latine.
Le 15 octobre, la soirée Fête andine propose un défilé de haute couture à la découverte des traditions et des costumes de la la Chola Paceña – femmes des communautés indigènes Aymara de La Paz et d’El Alto.
Le 5 novembre, l’anthropologue et ethnomusicologue paraguayen Guillermo Sequera partage le travail passionnant d’une vie : ses enregistrements rares de chants populaires Guaraní et des récits mythiques sur l’origine du monde illustrés par les artistes et chamanes Ógwa et Wylky Dohôrata. Une soirée sur les traces de notre histoire collective.
Le 19 novembre, la journaliste Anne Pastor nous emmène sur une île au cœur du lac Titicaca où un homme mène l’enquête sur les symboles des tissages indiens. Dans une mise en scène théâtrale, le linguiste Pierre Pica discute avec la metteure en scène Émilie Rousset du système mathématique et géométrique élastique des Indiens Mundurukus d’Amazonie et pour finir, Benjamin Verdonck crée une fantaisie graphique et abstraite en tirant les ficelles d’une boîte à images, mobile et musicale.
Le 10 décembre, la cinéaste paraguayenne Paz Encina plonge les spectateurs au cœur de l’Eami [la forêt], sur les traces des Ayoreo, une communauté indigène ancestrale forcée de quitter son territoire.
Le 4 février, la danse sera à l’ordre du jour avec la chorégraphe mexicano-chilienne Amanda Piña, qui mettra en scène les relations entre humain, animal et nature lors d’une chorégraphie rituelle.
Un chemin culturel immersif à découvrir à la Fondation Cartier dans les prochains mois.
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