Tino Solomon aborde la photographie de voyage avec poésie, en capturant des portraits intenses d’hommes et d’animaux à travers le monde. (Photo d’ouverture : © Tino Solomon)
La photographie de voyage est un art désormais accessible. Rendu populaire par des réseaux tels que Instagram, ce genre a connu une éclosion formidable au cours de la dernière décennie. Comment donc différencier des amateurs passionnés de photographes au regard aiguisé ? Les deux notions sont-elles incompatibles ?
Tino Solomon, photographe amateur, prouve que non. Seuls comptent l’univers et l’aura que le photographe réussit à infuser à ses images, par le biais d’une approche inédite. Guidé par une grande force spirituelle, inspiré par l’art ancien, les techniques picturales et la photographie-documentaire, le photographe transcende dans ses clichés la simple photographie de voyage pour plonger le spectateur dans une atmosphère cinématographique envoûtante.
Au-delà de paysages remplis de magie, ce sont ses portraits qui saisissent, par leur authenticité et un sens de l’instant très subtile. Ainsi, Solomon arrive à anticiper une expression, un geste, une mimique à la fois drôles et percutants définissant d’emblée la personnalité de son sujet. Autant dans ses portraits d’hommes que d’animaux, il arrive à saisir des sentiments universels. Ainsi, la photo d’un petit singe à l’air dubitatif, nous touche par sa justesse et spontanéité.
Cet amateur au talent certain a ainsi remporté le célèbre prix britannique Sony World Photography Awards 2016, et ses photographies ont été exposées à la Somerset House à Londres. Accompagné de son fidèle Sony Alpha 7 Mark II, il a su dépasser l’outil pour véhiculer sa propre vision.
Dans ces portraits touchants, l’homme rencontre l’animal dans un dialogue intérieur qui ne nécessite pas de mots. C’est une relation apaisée qui ressort de ces rencontres photographiques, lors desquelles les cultures et les habitudes de chacun sont documentées avec discrétion et empathie.
Source : Instagram
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