Love Songs est une exposition sur l’intimité amoureuse présentée par la Maison Européenne de la Photographie au printemps 2022. Nan Goldin, Nobuyoshi Araki, Lin Zhipeng et d’autres maîtres de l’intimité photographique y seront présentés. (Photo d’ouverture : Nan Goldin, Nan and Brian in bed, New York City, 1986, De la série « The Ballad of Sexual Dependency », Tirage Cibachrome, Collection MEP, Paris © Nan Goldin, courtesy Marian Goodman Gallery)
Du 30 mars au 21 août 2022 la Maison Européenne de la Photographie présente l’exposition Love Songs, un parcours inédit au cœur de la thématique de l’intimité explorée par le moyen photographique. L’exposition entend apporter un nouveau regard sur l’histoire de la photographie à travers le prisme des relations amoureuses. Les auteurs font de l’amour vécu leur œuvre. 14 séries des plus grands noms du XXème et XXIème siècle y seront exposées, des prêts d’artistes contemporains majeurs, dont certains sont présentés pour la première fois en Europe.
Les travaux de Nobuyoshi Araki et Nan Goldin sont le point de départ de cette belle relecture historique, inspirée par la célèbre série de Goldin “The Ballad of Sexual Dependency”, 1986. Ces deux artistes majeurs dialoguent harmonieusement avec des contemporains tels que René Groebli, Emmet Gowin, Larry Clark, Sally Mann, Leigh Ledare, Hervé Guibert ou Alix Cléo Roubaud et d’artistes contemporains comme JH Engström & Margot Wallard, RongRong&inri, Lin Zhipeng (aka No 223), Hideka Tonomura ou Collier Schorr.
Alors que nous questionnons les relations amoureuses et qu’un grand mouvement de remise en cause des amours patriarcales se dessine, Love Songs nous montre à voir la diversité, la pluralité, des formes de relations amoureuses. Les schémas amoureux et le vécu de l’intimité sont explorés avec poésie des premiers jours d’une relation, au mariage et lune de miel, en passant par les petits bonheurs domestiques mais aussi la douleur de la séparation ou les derniers jours partagés avec l’être aimé…
Dans cette exposition, l’appareil photo n’est plus un moyen de quête objective. Il est au contraire un outil d’écriture subjectif, intimiste, fuyant le consensus. Car personne ne peut expliquer ce que l’amour est réellement, comment il faudrait le vivre, quel est sa définition visuelle. L’amour, à travers ces magnifiques photographies, nous ouvre des fenêtres sur le monde, un monde que nous pouvons désormais vivre à travers les yeux de ces amoureux. Car le regard amoureux demeure l’un des piliers du huitième art depuis plus d’un siècle.
Source : Maison Européenne de la Photographie
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