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I’m Back Pro : le dos numérique low-cost pour boîtiers 35 mm

Le dos numérique low-cost nommé « I’m Back » et inventé par Samuel Mello Medeiros fait son retour dans une version améliorée. Après 5 ans d’évolutions, cet élément qui transforme vos appareils 35 mm argentiques en appareils numériques se prépare à la commercialisation.

Le projet I’m Back a été lancé il y a 5 ans par un passionné touche à tout, qui a réussi à créer un dos numérique low-cost. Au final, un élément qui se greffe à votre boîtier argentique et permet de l’utiliser en numérique.

Les versions ont évolué dans le temps, et cette évolution dite “Pro” ajoute quelques nouveautés par rapport au projet de l’année dernière.

I’m Back : pour les boîtiers argentiques des années 50 à 90

Ce dos numérique est utilisable avec la plupart des boîtiers existants et produits dans cette période. Pour cela, son créateur a développé des versions pour les marques Nikon, Canon, Pentax, Contax, Olympus, Minolta, Yashica, Leica et Diana. La liste complète se trouve sur le site de la campagne de financement.

Mais pour les appareils qui ne seraient pas listés ici, un accessoire universel a été développé, et permet d’adapter le dos à la quasi totalité des boîtiers produits dans cette époque.

Une solution économique en photographiant l’écran de visée

Plutôt qu’utiliser un capteur imposant, ou de devoir sacrifier les focales avec un facteur de recadrage, le créateur d’I’m Back a choisi une solution qu’il appelle « Image photo over the focusing screen ». Ainsi, pas de recadrage, et une image qui correspond à la focale originale.

Pour cela, une conception particulière évite de projeter directement l’image sur le capteur. Car dans ce cas, il faudrait un capteur plein format pour reproduire le champ de vision sans recadrage, ce qui aurait été évidemment bien plus coûteux. A la place, le dos numérique utilise un système de “périscope” qui reprend l’image du viseur optique. Le dos numérique prend donc une photo de l’écran de visée.

L’avantage supplémentaire : retrouver le look vintage exact que l’on pouvait voir depuis le viseur. Inconvénient (assez facile à deviner) : un compromis sur le plan optique. La nouvelle version a amélioré cette approche avec un système de projection “périscope” à 45°.

Cela réserve d’ailleurs l’utilisation de ce dos numérique aux passionnés et amateurs. Son fondateur est d’ailleurs honnête sur le sujet : son projet permet de faire revivre les appareils argentiques. Mais les professionnels n’y trouveront pas nécessairement leur compte.

Les spécifications du dos numérique

Le dos numérique I’m Back utilise un capteur Panasonic de 16 mégapixels capable de générer des images et films de 20, 16, 12, 8, 4 et 2 mégapixels selon le réglage que vous choisirez. Côté processeur, il s’agira d’un NOVATEK 96660.

Un écran tactile de 2 pouces a été ajouté dans la nouvelle version pour plus de simplicité dans les réglages. Il peut être utilisé en Live View.

La connectivité Wi-Fi est de la partie et vous permet de transférer vos photos et vidéos sur votre smartphone. D’ailleurs, il est aussi possible de les visionner directement sur votre smartphone et même de contrôler l’appareil depuis ce dernier. Bien sûr, ne vous attendez pas au même niveau de performance que les derniers appareils numériques du marché. Mais pouvoir bénéficier de ces technologies à ce prix est déjà étonnant.

Trois touches ont été intégrées sous cet écran. Elles permettent d’allumer ou éteindre le dos numérique, d’accéder aux menus, et d’utiliser les fonctions sans fil.

Le dos numérique permet aussi de régler la sensibilité en automatique ou manuel (de 100 à 1 600 ISO), la compensation d’exposition, la balance des blancs, un système anti-vibrations, un mode HDR, ainsi que la résolution des vidéos et la langue.

Nouveau look et système de fixation

Le dos numérique s’est amélioré avec le temps au niveau des spécifications comme du design. S’il ne mettra toujours pas en valeur votre boîtier, l’utilisation d’étuis dédiés pour les différentes marques est une nouveauté bienvenue. De plus, ces étuis sont plus adaptés à l’ergonomie propre à chaque marque.

De nouveaux étuis dédiés ont d’ailleurs été ajoutés pour Nikon F3, Nikon FA, Nikon EM, Nikon FG, Nikkormat EL, Canon FT, Minolta XD series. Par rapport aux versions purement issues de l’impression 3D, le résultat est clairement plus esthétique.

Au niveau de la fixation, le nouveau système permet d’attacher son boîtier plus simplement au du dos numérique. Pour les côtés, un système de fixation rapide avec deux boucles latérales a été ajouté.

Pour qui ?

Ce type de dos numérique est clairement une solution issue du système D. Mais avec les récentes améliorations, le résultat est plutôt intéressant. Dans l’esprit qui anime l’approche Lomography, c’est l’art, le plaisir de la photographie, et d’un look vintage qui sont au cœur de cette approche.

Pas de concours de mégapixels ici, pas plus que de vitesse d’autofocus, de vidéo 4K ou d’optimisations de la netteté. Le plaisir est ailleurs. Pour ceux qui s’intéressent à cette approche, le projet I’m Back Pro est vraiment séduisant.

Et toujours la possibilité de le faire soi-même

Comme pour la dernière version, il est aussi possible d’acheter la version à faire soi-même. Une solution intéressante à réserver aux passionnés compétents.

On peut ainsi acheter les plans pour l’impression 3D, ainsi que la liste des composants à acheter. Un guide de programmation est aussi inclus. Mieux vaut d’ailleurs s’y connaître un peu en programmation pour le réaliser.

Prix et disponibilité

Le guide complet pour réaliser le I’m Back Pro soi-même sera disponible pour 45 € en avril 2018.

Le dos numérique I’m back Pro seul est disponible à tarif préférentiel sur le site Kickstarter. Il est proposé à 225 € pour une livraison à partir de septembre 2018. Le dos numérique I’m back Pro + étui dédié de votre choix est aussi disponible. Son tarif est de 249 €, pour la même date de livraison.

Rappelons tout de même que le tarif préférentiel correspond à un financement participatif du projet. Comme les fonds nécessaires au lancement de la production ont été dépassés en quelques jours, les risques liés au financement participatif sont assez réduits. Mais comme toute campagne de financement participatif, il existe toujours un risque (retards, problèmes à la production, bugs, etc…).

 

Source : Kickstarter

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