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Portrait de Lenser : José Antoine Costa

Toutes les semaines Lense met en avant l’un de ses Lensers, les lecteurs passionnés de photographie qui ont partagé leurs images sur le site. Cette semaine on vous présente José Antoine Costa. Pour participer, c’est par ici. (Photo d’ouverture : © José Antoine Costa) 

Photographe de l’humain, José Antoine Costa inclut dans ses photographies une vision du monde esthétique, une quête de beauté intérieure et plastique qui donne lieu à des images riches de sens, créant des moments de grâce.

© José Antoine Costa
Comment tu en es venu à la photographie et à l’art ?

Je suis né à Paris, dans la maison d’un grand mécène qui fut pour moi comme mon grand-père, et m’a transmis sa passion de l’art moderne, et sa connaissance. Partout dans cette maison, le visuel était présent sous toutes ses déclinaisons : des sculptures, des tableaux, des peintures, des gravures, des dessins, des eaux fortes, des photographies… Certains portraits ou têtes sculptées avaient une présence telle que moi, enfant unique et solitaire, je m’en faisais presque des amis imaginaires.
J’ai vécu comme dans un musée, la distance forcée avec les œuvres en moins… le rapport intime à elles en plus !
J’ai été imprégné de cette esthétique. Cela a formé incontestablement mon regard, ma sensibilité artistique et esthétique.

Est-ce qu’il y a eu un moment fondateur ? Comment tu as obtenu ton premier appareil ?

Dès mes 15 ans, il m’offre mon premier appareil : un Nikon FE2 et je réalise mes premières images. C’est bien des années plus tard, que j’ai osé vraiment chercher à exprimer à travers la photographie cette fascination. Après une carrière dans le monde du commerce, je décide de laisser libre cours à ce qui a toujours été une passion.
Me voilà donc auteur photographe depuis 2 ans.

© José Antoine Costa
Des appareils photo de prédilection ?

Je suis resté fidèle à la marque de mon premier boitier je travaille aujourd’hui avec un Nikon D800E et pour les focales mes inséparables :

  • 50mm /1.4 pour les portraits
  • mon 70-200mm/2.8 qui est décidément un objectif extrêmement polyvalent,
  • un 14-24mm/2.8 pour l’architecture.

Bien sûr au fond de mon sac photo, mon fidèle Nikon FE2 est présent, lorsque l’argentique s’impose, armé toujours d’une pellicule Tri-X de chez Kodak.

Qu’est-ce que la photographie signifie pour toi ?

Dès mon adolescence, je remarque que la photographie est un langage, elle transcende les cultures et si elle ne transforme pas le monde, à l’instar de la peinture ou de la sculpture, elle donne à voir…
Ainsi la photo, pour moi en premier lieu, doit provoquer une émotion, une charge émotionnelle qui suscite ce que j’appelle « une image cérébrale résiduelle. »
Dans un second temps vient la lecture et sa raison d’être, elle peut aussi bien porter un témoignage, raconter une histoire ou révéler un instant.

© José Antoine Costa
Peux-tu nous expliquer l’histoire derrière la photo de la série Hive, en ouverture de cet article ?

Dans la série Hive, je voulais représenter des ruches humaines ou l’avènement aberrant d’une organisation sociale qui a perdu le sens de notre nature mammifère.

Trois photographes qui t’inspirent ?

Sans vouloir m’inspirer directement je me replonge régulièrement dans le travail photographique de Fan Ho, Pedro Luis Raota, Saul Leiter pour y puiser des émotions, des regards.
La lumière dans le travail de Fan Ho est un sujet à elle seule. Il intègre toujours ses sujets dans la cité. Ses photos sont très composées. La cité est sujet, l’homme est sujet, et leur interaction est sujet.
Le travail de Raota met en scène l’individu seul, et sa condition. Il est « photographe des âmes ». Il saisit un instant, une vérité humaine livrée par une pure émotion.
J’aime la couleur des photos de Saul Leiter. Elle est obtenue par lumière chaude de fin de journée, juste avant que le soleil ne décline, à quelques instants de sa disparition. Cela donne un rouge très particulier. Je ressens ses photographies comme généreuses, et marquant une transition, un sentiment de finitude, et de passage.

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