Sony Alpha 1 : le seigneur des hybrides plein format

Pionnier sur le marché des hybrides plein format, Sony a régné en maître absolu pendant près de 5 ans. Puis sont arrivé les concurrents avec leur vision du concept d’APN hybrides plein format : Panasonic, Canon, Nikon… L’offre s’est diversifiée, le marché s’est réparti. Canon avec l’EOS R5 a même été le premier à proposer un modèle filmant en 8K. Sans se presser Sony remet les pendules à l’heure, et prouvent qu’elle garde une belle avance avec l’Alpha 1. Un modèle qui se place au sommet de la gamme d’hybrides de Sony. Quintessence de la famille Alpha, l’A1 s’inspire, exploite, pousse le meilleur des caractéristiques des A7 et A9. Le Sony Alpha 1 (A1) de présente comme le chef d’œuvre de la société japonaise.

Définition, vitesse et vidéo

A la lecture des caractéristiques de l’Alpha 1, Sony ne veut laisser aucune chance à ses concurrents et gagner la bataille par KO. Le dernier né du constructeur embarque ainsi un capteur de 50 millions de pixels, qui s’il n’est pas le plus défini de la gamme, reste dans le top. Cette « super définition » ne l’empêche pas d’avance une cadence rafle de de 30 image par seconde avec suivi AF sur des séquences consécutives de 155 images RAW et 165 JPEG ! L’Alpha filme aussi en 8K, U-une première pour les Sony Alpha. L’Alpha 1 rejoint ainsi le Canon EOS R5. Sony en profite pour glisser que le système de refroidissement du capteur permet d’exploiter « réellement » cette capacité sur 30 minutes de tournage : un clin d’œil à la chauffe excessive de son concurrent. L’Alpha 1 se donne le luxe de filmer aussi en 4K jusqu’à 120 images par seconde. Enregistrant en interne sur 10 bit 4:2:2, l’A1 pousse jusqu’au RAW 16 bits avec une enregistreur externe ! Une qualité digne

Capteur Exmor RS et processeurs Bionz XR

Au cœur de l’Alpha 1 se trouve un capteur Exmor RS de 50 millions de pixels, dans la lignée de ceux qui équipent les A7 (42 Mpx pour l’A7R3 et 61 Mpx pour l’A7R4) et ceux des A9. Aux premiers, l’Alpha 1 reprend l’esprit de la haute définition, aux seconds la caractéristique de la mémoire directement intégrée au capteur ( capteur empilé « Stacked ») pour accélérer le traitement des informations et donc offrir plus de vitesse globale au photographe. La vitesse globale doit aussi beaucoup aux deux processeurs de traitement d’image Bionz XR. Il sont là pour gérer la quantité phénoménale d’informations à traiter : image, dynamique de A5 stops, sensibilité, AF. Le capteur effectue en effet jusqu’à 120 mesures de la scènes (exposition, mise au point, balance des blancs) pour rester réactif et affuté dans tous les cas de figures. Un système AF toujours hybride qui s’appuie sur la détection de phase et de contraste. Il couvre 92% de la surface du capteur avec 759 points pour la détection de phase et 425 points pour la détection de contraste. Un système qui propose l atechnologie de mise au point sur l’œil du sujet en temps réel, et ceci même en vidéo !

L’Alpha 1 hérite aussi du système de stabilisation sur 5 axes de la famille, et propose une sensibilité à 32 000 ISO (extensible à 102 400 ISO).

Au final le Sony Alpha 1 fournit définition, vitesse et sensibilité !

Un peu plus près du viseur optique

Critique récurrente faite aux appareil photo hybrides : la définition et la réactivité de leurs viseurs électroniques. Si la norme ces dernières années s’est stabilisée autours d’un viseur Oled d’une définition de 6 millions de points avec un taux de rafraichissement de 120 Hz. Sony explose littéralement ces chiffres avec un viseur d’une définition de 9,44 millions de points (déjà vue sur le Sony A7S III, et surtout un rafraîchissement annoncé à 240 Hz. Il reprend aussi la technologie « sans blackout » des A9 et A9 II. Noius avons hâte d’y coller notre œil !

Le viseur optique est épaulé par un écran tactile de 3 pouces d’une définition de 1,44 millions de pixels avec une articulation horizontale.

L’A1 exploite la nouvelle structure de menu introduite avec l’A7S III.

Des fonctionnalités à la pelle

La ligne directrice à la conception de l’Alpha 1 semble avoir été celle du zero compromis. Il accumule les spécifications des autres boîtiers de la gamme Alpha et en inaugure d’autres. L’A1 bénéficie ainsi d’un obturateur électronique amorti qui garanti un fonctionnement en silence et minimise les vibrations. La synchro flash avec l’obturateur mécanique tombe à 1/400 de seconde.

Avec sont capteur de 50 millions de pixels, l’Alpha 1 propose le mode Pixel Shift Multi. Ce dernier combine 16 images pleines définition pour délivrer au final un cliché de 796 millions de pixels ! Les professionnels spécialisé dans la photo de catalogue et d’architecture apprécieront.

La connectivité n’est pas en reste non plus avec un port Ethernet 1000 base-Tet et du Wi-Fi sur les bandes 2,4 GHz et 5 GHz sur du MIMO. Ce n’est pas de trop pour transmettre le plus rapidement possible les fichiers. Les photographes sportifs apprécieront.

L’enregistrement des images se fait en RAW non compressé ou dans le nouveau format amené à remplacer le JPEG, le HEIF (High Efficiency Image File).

Un mode « Tethered Capture » est aussi présent. Il permet de piloter directement l’appareil depuis un ordinateur avec transfert des images. Les photographes de studio apprécieront.

Pour le stockage des images, Sony s’appuie sur un double slot cartes mémoires à double compatibilité : SDXC/SDHC et CFexpress Type A. Outre la batterie, l’alimentation de l’Alpha 1 peut être assuré directement via un port USB-C par une batterie externe. De quoi assurer une belle autonomie.

Tarif et disponibilité

Sony annonce l’arrivée de l’Alpha 1 (A1) pour le mois de mars 2021 à un tarif de  7 300 euros. Ce qui en fait pour le moment l’Alpha le plus cher de l’hsitoire.

Avec son nouveau boîtier, Sony s’adresse aux photographes professionnels. Pas une catégorie de photographes professionnels, mais tous les photographes professionnels !

Source : Sony France