Spark : le drone grand public de DJI

DJI domine l’univers du drone. Après ses drones haut de gamme avec une orientation plutôt professionnelle, le constructeur regarde du côté du grand public avec un petit drone (14,3 x 14,3 x 5,5 cm et 300 g) embarquant un module photo / vidéo : le Spark.

Spark a un air de famille avec les Mavic Pro et Inspire. Il est clair que DJI exploite son savoir faire technique dans le domaine pour proposer ce petit drone.

Spécifications : pas de folies

Côté technique, le Spark est un quadrimoteur capable d’atteindre une vitesse maximale de 50 Km/h, une altitude plafond de 4 000 m avec des vitesses ascendante et descendante maximum de 3 m/s. Sa batterie (1 480 mAh) lui confère une autonomie de vol de 16 minutes (dans des conditions sans vent et une vitesse de 20 km/h).

Pour la prise de vue (photo et vidéo) Le Spark exploite un module doté d’un capteur CMOS 1/2,3 d’une définition de 12 millions de pixels et une optique équivalent à un 35 mm avec une ouverture f/2,6. Les plages de sensibilités proposées vont de 100 à 1 600 ISO en photo et de 100 à 3 200 en vidéo. Le tout  est monté sur nacelle stabilisée sur 2 axes et inclinable de 0 à -85°. Le Spark film en Full HD (1 920 x 1 080 pixels) à 30p (H.264 à 24 Mb/s)

Commande gestuelle

On retrouve une grande partie des technologies de pilotage de DJI. Le Spark reprend ainsi le mode TapFly avec lequel il suffit de designer un point de destination via un écran, le mode de détection d’obstacles pour les éviter, le mode Active Track pour suivre une cible, le mode « Return to home » pour garantir un retour en sécurité…

Le Spark propose aussi quelques nouveautés comme le mode QuickShot. Un mode « intelligent » de vol automatique qui donne accès à 4 options : Spiral , Cercle, Rocket, Dronie. Chacun de ces derniers gère un type de vol avec enregistrement de vidéo. La nouvelle fonction PalmControl permet de piloter le drone gestuellement. Cela reste basique avec le décollage, l’atterrissage, avancer, reculer… mais cela promet d’être ludique.

Pas de souci avec les limitations de vol géographique. DJI les intègre au Spark. Ce dernier, grâce à son GPS, limite alors les possibilités d’actions en fonction du lieu où il se trouve.

Le Spark peut aussi se piloter via smartphone (Android et iOS, avec les applications respectives) et via une télécommande avec écran intégré pour le retour vidéo. La portée du pilotage diffère : 2 km avec la télécommande, 100 m avec un terminal mobile.

Le DJI Spark sera disponible début juin à 599 euros et 799 euros en kit (drone, radiocommande, deuxième batterie, hélices de rechange, protection d’hélice).

Source :  DJI