Pour cet article BASICS, on va essayer une fois de plus de tordre le cou aux idées reçues et mettre les choses au clair sur la stabilisation VS les optiques lumineuses.
Niveau : Amateur / Avancé
Si vous avez bien suivi nos articles, vous devez être incollables sur les principes de base de la photographie, sur l’effet de la focale sur le champs de vision et sur l’interet des megapixels dans un appareil photo.
L’utilité de la stabilisation revient souvent au cœur des questions qu’on nous pose, et sans prendre parti, on va essayer de vous dire ce qu’on en pense…
…………………………………………
//Qu’est-ce que la Stabilisation ?
La stabilisation est un procédé qui déplace le capteur (dans le cas d’une stabilisation dans le boitier) ou un groupe de lentille (dans le cas d’une stabilisation dans l’objectif) pour contrer les micro-mouvements que vous faites.
Un gyroscope détecte vos mouvements et déplace les lentilles ou le capteur dans le sens inverse… tout simplement (bon en fait c’est assez fantastique de complexité quand on entre dans les détails : ).
//Quel Type de stabilisation ?
Dans le débat pour la stabilisation dans l’optique ou dans le boîtier, on a entendu que la stabilisation sur une optique est meilleure que celle d’un boitier. Ce n’est pas faux : la stabilisation est ainsi plus performante car adaptée à la focale et aux caractéristiques de l’objectif.
Mais il ne faut pas oublier que ces objectifs coûtent plutôt cher (comparé à l’équivalent non stabilisé) tandis que certaines marques intègrent la stabilisation dans les boitiers quasiment sans surcoût.
A noter que plus on utilise une focale longue (un zoom pour voir de loin par exemple), plus les tremblements et vibrations sont amplifiés. C’est pour cela que la majorité des objectifs stabilisés sont des téléobjectifs.
Si on parle de stabilisation mécanique, c’est que certains marketeux ont essayé de nous faire croire que leurs produits comportent une stabilisation alors qu’il s’agit plutôt de « stabilisation numérique » (montée en iso, filtre numérique, ou autre artifice du genre). C’est de plus en plus rare Heureusement, mais renseignez vous bien avant de vous décider lors d’un achat.
//Stabilisation = photos nettes ?
Le but de la stabilisation, c’est de pouvoir utiliser des vitesses d’obturation plus faibles sans que la scène soit floue à cause de vos tremblements, mais attention si vos sujets sont en mouvements, cela n’aidera pas.
Lorsqu’une photo est floue (on part du principe que la mise au point est bonne), c’est à cause de la vitesse d’obturation qui n’est pas assez rapide. Si vous tremblez ou que votre sujet se déplace rapidement, le capteur ou la pellicule de votre appareil aura le temps de capturer ce mouvement et cela provoquera des « trainées » sur l’image finale.
Ici la stabilisation aide à figer le décor dans des conditions de lumière difficiles, mais le bus en mouvements est flou…
…………………………………………
//Les objectifs lumineux
Le principe des objectifs lumineux, c’est d’avoir une ouverture nominale très élevée (et donc une valeur d’ouverture correspondante faible : f1.2, f1.4, f1.8, f2, … Pour les fous furieux, il y a des cours d’optique sur wikipedia).
La construction et la qualité des optiques lumineuses permettent de faire en sorte que beaucoup de lumière parvienne jusqu’au capteur ou la pellicule de votre appareil.
//Pourquoi aurais-je besoin d’un objectif lumineux ?
Suivez ce petit exemple :
Vous achetez un kit reflex composé d’un boitier et d’un objectif de base ouvrant à 3.5 (voir 4.5). Vous essayez de faire des photo en soirée, avec peu de lumière, à ouverture maximale, vous êtes obligé de déclencher à 1/10 de seconde pour avoir une image bien exposée (suffisamment claire). Malheureusement c’est trop peu, vos sujets sont flous.
Cela vous rappelle quelque chose ? 🙂
On peux vous conseiller d’acheter un 50mm f1.8 pour une centaine d’euros (quelque soit la marque de votre boitier). Vous nous demandez : « pourquoi 50 ? pourquoi 1.8 ? », on vous réponds : « t’inquiètes, le principal à retenir, c’est que l’ouverture est plus grande ».
Vous faites des essais avec ce nouvel objectif. … Oh !! … Vous pouvez maintenant déclencher à 1/50e de secondes et vos sujets sont nets…! (bon faut pas non plus qu’ils soient en train de courir)
La différence entre l’objectif de votre kit et le 50 lumineux, c’est qu’il y a 4x plus de lumière qui arrive sur votre capteur!
Vous l’avez comprit, avec un objectif lumineux, vous pouvez utiliser une vitesse d’obturation bien plus élevée, et cela atténue aussi bien vos propres mouvements que ceux des sujets que vous photographiez .
//Grande ouverture, réponse à tout?
Pas nécessairement car la majorité des objectifs donnent leur plein potentiel lorsqu’on referme un peu. Par exemple, si votre objectif est un 50mm avec une ouverture de base de 1.4, le piqué sera bien meilleur lorsque vous fermez à 2.2 (mais c’est moins lumineux hein, on ne peut pas tout avoir…), et optimal à 5.6 (après cela il ne sert plus a rien de fermer vous ne gagnerez plus en piqué). C’est un exemple et les valeurs dépendent de l’objectif, de la marque, de sa qualité, il vaut mieux faire des tests soit même ou lire ceux publiés sur les sites dédiés.
Ce qu’il faut retenir, c’est que fermer un tout petit peu son objectif peut améliorer énormément la qualité de l’image (et permettre de passer de « mou » à « piqué ») et souvent si votre appareil est assez récent, il vaut largement la peine de faire une concession sur la sensibilité en passant de 200 à 400 isos pour compenser la perte de luminosité lorsque vous passez de f1.4 à f2.2. Vous avez un peu plus de bruit, mais des détails bien plus précis…
…………………………………………
//En Bref !
Dans quelles conditions a-t-on besoin de stabilisation ou d’un objectif lumineux ?
– En faible luminosité : Certains objectifs sont à la fois lumineux et stabilisés (les séries IS L chez Canon et Pro VR chez Nikon par exemple), mais il se pourra que même à 2.8, l’ouverture ne soit pas suffisante pour capter la faible luminosité si on photographie un sujet en mouvement (concert par exemple). Dans ce cas l’utilisation de focales fixes à très grande ouverture est nécessaire.
– La luminosité est ok, mais le sujet est en mouvement : c’est un peu le même cas que si la luminosité était faible, le besoin d’une très haute vitesse d’obturation (pour prendre un sportif en action en plein jour par exemple) oblige à avoir une ouverture conséquente pour laisser entrer le plus de lumière possible. Le choix d’objectif ici dépendra surtout de la distance à laquelle on se trouve du sujet. La stabilisation peut être très utile si on tient l’appareil a main levé ou si on suit un sujet en mouvement.
– On est sur un support mobile (dans une voiture par exemple) : les moteurs des véhicules dans lesquels on se trouve peuvent causer de sérieuses vibrations difficiles à contrer avec une vitesse d’obturation élevée. La majorité des téléobjectifs stabilisés possèdent un réglage permettant de sélectionner la façon dont l’anti-vibration fera son boulot en se concentrant sur les déplacements répétitifs comme les vibrations. Mais la stabilisation aide bien aussi quand on ne peut prévoir les bosses et trous dans la route ;).
Pour nous, la stabilisation apporte un confort certain, mais n’est pas du tout indispensable. Dans de nombreuses situations, une grande ouverture vous sera plus utile. Si vous avez la possibilité (mais surtout les moyens) d’avoir les deux, n’hésitez pas !!
37 commentaires
Ajouter le vôtre[…] des vitesses d’obturation plus lentes. Lumineux ou stabilisateur, on en parlait déjà un peu ici. Les zooms sont très utilisés, mais le summum étant de shooter en focales fixes, mais revers de […]
Merci beaucoup pour cet article, il m’a apporté bien des précisions sur ce qu’est vraiment la stabilisation 🙂
Une nouvelle question quelques mois après 🙂
Je comprend l’intérêt d’un objectif lumineux pour de la macro ou du portrait, pour dégager un élément de l’image et que le reste soit flou, mais je ne comprend pas l’intérêt d’un objectif du style « Grand Angle » ou « Ultra Grand Angle » à grande ouverture, comme le 16-35 I et II par exemple..
D’après ce que j’ai pu comprendre, plus l’ouverture est grande, et moins de zones nettes nous aurons. Donc quel est vraiment l’intérêt en paysage ? ce genre d’objectif étant surtout utilisé vers f/8 – f/11-13 ?
Merci à vous 🙂
Quelques erreurs ou raccourcis dans cet article…
Quand on parle de stabilisation objectif Vs boitier
« la stabilisation [objectif] est ainsi plus performante car adaptée à la focale et aux caractéristiques de l’objectif. »
Quelle annerie. Il serait impossible à un boitier de stabiliser sans connaitre la focale. Et avec une stabilisation par boitier, l’objectif communique au boitier sa focale. Dans le cas d’un vieux objectif, genre Takumar 50mm 1.4 de 1950, le boitier (Pentax par ex) posera la question à l’utilisateur « quel focale », et il aura un choix entre 8mm et 800mm.
etc … etc…
La réalité, hors de tout argument partisan ou commercial, c’est que ces 2 solutions se valent, et que leurs + ou leurs – sont significatifs selon les styles.
Alors Lense.fr est un bon site, que j’apprécie beaucoup, et ce pour son coté « photo », a contrario de technique. L’article aurait été tres bien sans le chapitre « //Quel Type de stabilisation ? » dont le contenu est complètement faux et désinformateur.
Article très clair et très bon, bravo !
merci! je vais tester pour bien m’en rendre compte.
merci pour l’article !
en revanche je comprend mal l’histoire du piqué de l’image qui sera meilleur à 2.2 qu’à 1.4 ? qu’est ce que cela représente ? de meilleurs détails ? des meilleurs contrastes de couleurs ?
merci
L’impact de la profondeur de champs change totalement la donne entre un kit standard est un 50mm 1,4. Entre lumineux et joli bokek ou moins lumineux avec bokek léger? Mon choix est vite fait pour un 50mm. Par contre entre un 70-200 F4 ou F2,8…c’est autre chose encore !
La nature fait très bien sont boulot, niveau stabilation
http://www.youtube.com/watch?v=_dPlkFPowCc
Dans la série objo à grande ouverture, qq’un a t’il pu tester le sigma 1.4 30 mm? Sur le papier, il à l’air parfait !
Chez nikon et pour du portrait d’intérieur, j’ai préféré au nikkor 18-55mm stabilisé ouvrant à f/3.5 le tamron 17-50mm à f/2.8 avec en plus un flash externe (sb600).
Du coup je peux shooter à grande ouverture et baisser en iso…
@Dadou :
« Par exemple, chez Canon, un 24-105 f4 IS malgré la stab ne pourra pas avoir une PDC comme sur le 24-70 2,8 (non IS celui là). »
-> Et bien si ! Car en utilisant le 24-105 à 105mm tu va retrouver la PDC du 24-70 à 70mm 😉
C’est pour ça que ce choix ne se pose que très rarement à mon avis car d’autres critères prennent plus d’importance. J’ai l’impression que le seul moment où le problème ce pose vraiment c’est pour les téléobjectifs Canon entre un 70-200 f/2.8 ou 300mm f/2.8 non stabilisé et les équivalents f/4 stabilisés.
Un photographe de concert ou de sport en salle prendra un f/2.8. Mais la stabilisation d’un f/4 fait « gagner » 3 vitesses de plus que le fait de passer de f/4 à f/2.8.
Mais sur un longue focale genre 300mm avec une ouverture à 2,8, la profondeur de champ est plus grande en sport en salle par exemple, du coup couplé à un moteur si le sportif bouge un peu la mise au point reste non ?
bon article
moi à 2.2 avec mon 50 /1.8, je pleure si je suis en intérieur (photo de scène) et ça passe limite sinon mais ça bave pas mal.
et après c’est vrai que la profondeur de champs c’est chaud à gérer avec le mouvement.
C’est sûr qu’un objo qui ouvre à la folie pour faire des photos de sport ou en faible lumière, c’est vraiment très utile.
Par contre dans ces deux situations, où l’utilisation d’une grande ouverture est quasi-indispensable, les objectifs qui ouvrent à moins de 2 posent un autre problème : la profondeur de champ. Pour les photos de sport, entre le moment de la mise au point et le déclenchement, le sujet aura bougé (c’est le principe du sport hein), donc si votre sujet est encore au point avec une profondeur de moins de l’ordre du centimètre (voire moins), vous êtes bon.
De même en faible lumière, certains appareils ont du mal à effectuer la mise au point. Il suffit qu’il se plante un tout petit peu et le flou ne sera pas qu’artistique.
Au final on a un sacré dilemme : on serait tenté d’ouvrir un max mais non seulement on diminue le piqué mais on risque également de louper la mise au point.
Dur dur la vie de photographe.
@Loïc : je vais peut-être pas utiliser les bons mots ni être exhaustif mais le piqué d’un objectif est sa capacité à faire ressortir un maximum de détails.
C’est donc la notion de résolution qui intervient. (ceci dit, je pense que d’autres notions entre en jeu, peut-être le capteur ou des facteurs plus subjectives telles que la sensibilité de l’oeuil au détail). ET il s’avère que sur l’enemble des objectifs, leur meilleure résolution n’est jamais à pleine ouverture. D’où le conseil visant à ouvrir moins pour être dans la plage de résolution maximale de ton objectif.
Dans les tests de photozone par exemple, tu trouveras la meilleure ouverture permettant la meilleure résolution de ton objectif. Par exemple pour mon 50 1.4, elle est à 4.
Le truc, comme pour tout en photo, c’est que tu dois jouer sur des compromis : ouverture, vitesse, iso, piqué, profondeur de champ, …
Je sais pas si j’ai été très clair et si je me suis planté je m’en excuse et lirai une correction avec plaisir 🙂
Moi je dis Pentax K20D + 50 1.4 o/
(nan j’en profite juste pour faire de la pub pour mon boitier hein ^^)
Excellent et complet !! 🙂
Je ne m’applique pas assez à diminuer l’ouverture pour améliorer le piqué.. il faudrait que je me fasse violence un peu 😉
Bon c’est bien beau de nous dire de refermer mais quelqu’un pourrait me définir le piqué siouplé ?
Good cet article 🙂
la stabilisation est aussi assez impressionnante quand on a l’occasion de voir marcher un objectif sur banc de test.
Je pense encore que le mieux (si on en a les moyens) reste de coupler un objo stabilisé (à ouverture correcte) à un boitier qui monte très bien en iso.
L’histoire du poids est aussi importante, c’est vrai que même chez nikon, on sent la différence en un modèle ouvrant beaucoup ou pas (mon bras a pris cher avec un 300mm f/2,8 + D3).
Et puis la profondeur de champs, bon ben ça dépend de l’utilisateur, c’est vrai que c’est sympa de pouvoir en profiter mais ça depend de l’utilisation.
@OoPsy : le 18-55 est bien si tu dois faire des photos de groupe mais inon je pense que le 50mm suffit largement et t’auras un bien meilleur résultat au niveau de la qualité optique (et puis avec cette ouverture t’es hyper polyvalente)
merci pour le cours (encore une fois).
Tu n’en as pas parlé mais un objectif à grande ouverture permet d’avoir une PDC (Profondeur de Champ) plus réduite, pour isoler un élément, un oeil sur un portrait …
Par exemple, chez Canon, un 24-105 f4 IS malgré la stab ne pourra pas avoir une PDC comme sur le 24-70 2,8 (non IS celui là).
la question que je me pose (et je sais pas sij e la pose au bon endroit. ) c’est si je fais une sortie photo que je veux pas m’emcombrer d’objectif je prends mon 50/f1.4 ou mon 18/55 ?
Je ne réussirai pas à dire mieux que J!!
Merci beaucoup de faire le point sur le sujet, j’en ai marre d’entendre les avantages de la stabilisation comme la panacée universelle !!!
Entendons-nous bien, il y a de réelles avantages avec la stabilisation, d’ailleurs le 18-55mm stabilisé qui vient avec le canon Xsi (ou 450D en Europe) m’a vraiment bluffé.
Mais quand on fait de la photo de concert ou de sport, la stabilisation n’est certainement pas la solution miracle pour avoir un sujet net !!
Pour compléter par l’image cet excellent article voilà une vidéo qui montre la stabilisation d’un objectif Canon. Ca bouge beaucoup à l’intérieur !!!
#more-35522" rel="nofollow ugc">http://www.gizmodo.fr/2009/03/04/le-principe-de-la-stabilisation-dimage-optique.htm#more-35522
Article très intéressant… Je me posais justement la question, et ce sera donc effectivement une ouverture plus grande !
Thx 🙂
J’ajouterais que :
– La stabilisation optique stabilise la visée, ce qui est bien pratique au dessus de 200mm.
– La grande ouverture c’est bien mais sur les longue focale le poids n’est pas négligeable : le 70-200 f/2.8 IS de canon pèse deux fois plus lourd que le 70-200 f/4 IS, pour moi c’est un critère déterminant : mon objectif est moins lumineux mais au moins je n’hésite pas en l’emmener en balade… Et je peux tenir l’appareil d’une main, chose que je suis incapable de faire avec le f/2.8.
il existe la possibilité d’avoir les deux dans le même objo aussi 😉
Très bon point en effet ! et ça va en faveur des objectifs a grande ouverture. personnellement j’aime beaucoup le rendu et la possibilité de détacher les sujets de l’arrière plan en utilisant la profondeur de champs…
Oopsy : c’est une question difficile, et personnellement vu la taille du 50mm qui tient dans une poche je prendrais les deux. Sauf si tu sais que tu vas uniquement faire des photos en plein jour, le 50 lumineux ne sera pas indispensable.
Et le confort du zoom c’est quand même incontournable 🙂
VincentM : Merci pour la vidéo ! je l’avais déjà vue mais j’arrivais pas à mettre la main dessus 🙂
« Les deux dans le même objo », genre comme avec un certain 24-70mm F2.8 de la marque jaune?
😀
Et en vrai aussi il est quasi parfait… pour son prix, faut pas hésiter 🙂
Mais pareil, il est vraiment bon à f2, voir f2.2 …
Enfin ca reste utilisable a 1.4 et c’est vraiment un chouette objo pour les concerts ou les soirées.
tout depend de l’objectif mais pour l’exemple du 50 /1.4, le piqué est bon à partir de 2 ou 2.2, cela signifie que pour les ouvertures plus faible (valeur plus grande, je le rappelle), les images seront plus nettes et donc beaucoup plus riches en détails.
Par exemple sur mon 1.8, si j’ouvre à 2.2, il y a une assez forte dispersion et donc les bords sont flous, les détails sont mauvais, et je pleure. Disons que plus un objectif ouvre, plus sa valeur d’ouverture optimale est basse pour ce qui est du piqué.
Pas tout a fait d’accord avec Ced, mais ça peut dépendre aussi du type d’objectif, ils ont toutes des caractéristiques différentes et il faut faire des tests pour titrer des conclusions.
Mais la tendance en générale, c’est qu’a pleine ouverture pour un 50mm 1.4, on obtiens une image assez molle, pas floue mais dont les détails sont peu accentués. A 2.2, on a déjà un meilleur piqué, ça veut dire que l’image est plus nette, plus accentuée, la résolution des détails est meilleurs. Jusqu’à 5.6, on peut gagner comme ça encore un peu dans les détails.
A partir d’une certaine ouverture, l’effet inverse se produit et la diffraction sur le diaphragme devient contre productive et entraîne de nouveau un ramollissement de l’image t une diminution de la résolution des détails.
Mais pour bien comprendre et trouver les valeurs pour son matos, rien ne vaut un tour sur photozone.de
OMG !
Comment c’est ultime d’être un poulet 😀