Dans le cadre des annonces Olympus et de la sortie de l’OM-D E-M1X le constructeur a annoncé une édition limitée à 2000 exemplaires de son OM-D E-M1 mark II.
Si tous les regards étaient concentrés sur l‘Olympus E-M1X, le constructeur décline aussi pour célébrer son centenaire l’E-M1 Mark II en édition Silver. Cette édition sera limitée à 2000 exemplaires disponibles à travers le monde. En dehors d’un coloris différent, la version Silver reprend les mêmes caractéristiques que l‘E-M1 MKII noir sorti en septembre 2016. On retrouvera donc un capteur Live Mos de 20,4 millions de pixels, la stabilisation 5 axes, une rafale capable de monter à 18 images par seconde, un mode vidéo 4K et une construction tropicalisée.
En 100 ans d’histoire la marque Olympus a su laisser son empreinte sur le marché de la photo. La marque Olympus est enregistrée en février 1921. Ce logo est tout d’abord utilisé pour les microscopes et thermomètres médicaux. En 1936, l’entreprise se diversifie dans l’optique et la micromécanique, elle lance son premier appareil photo à soufflet, le Semi-Olympus I. Après la Seconde Guerre mondiale, le ministère de l’industrie japonaise impulse un important programme de santé auquel participe Olympus en fabriquant des endoscopes, les Japonais ayant un taux de cancer gastrique élevé pour des raisons génétiques et alimentaires. En 1948 Olympus distribue l’Olympus 35I, un des premiers appareils 35 mm sur le marché Japonais dont la première version produit des images de 34×32 mm.
En 1949, l’Olympus Pen est le premier représentant d’une lignée fameuse d’Olympus faisant le choix du demi format en vue d’une compacité maximale. En 1973, c’est avec l’OM-1, qu’apparaît le très polyvalent système reflex professionnel Olympus OM, que l’on peut même adapter à des microscopes et des télescopes. Il comptera jusqu’à 14 boîtiers et 60 optiques Zuiko, très appréciés pour leur compacité et leurs grandes ouvertures. Puis, délaissant l’autofocus, le constructeur abandonne le marché des reflex pendant plus de vingt ans à ses concurrents.
En 2003, Olympus annonce son retour aux reflex à optiques interchangeables avec le E-1. Toujours avec le souci de réduire l’encombrement, Olympus propose avec son E-1, un nouveau standard de baïonnette appelé 4/3, crée avec Kodak. Il est ouvert aux autres fabricants et adopte le ratio 4/3, commun aux appareils numériques compacts et aux moniteurs informatiques et TV. En 2006, Leica et Panasonic adoptent le standard 4/3 à leur tour, élargissant quelque peu la compatibilité du système et le parc optique disponible. En 2007, Olympus revient vers des formes de reflex plus conventionnelles avec les E-410 et E-510 équipés de capteurs Panasonic de 10 MP. En 2008, Olympus présente un nouveau format de baïonnette micro 4/3 le Pen E-P1 qui permet de s’affranchir du miroir des reflex et de diminuer encore l’encombrement. Le succès, conforté par Panasonic et sa série G va être au rendez-vous et dix ans plus tard ils seront suivis par Canon et Nikon.Le prix de l’édition O-MD E-M1 mark II Silver est identique à la version classique avec un prix affiché à 1990 € boîtier nu à partir du mois de février.
Source : Olympus
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