Successeur du Lumix GX8, apparu en 2015, et qui avait été très bien accueilli par la critique, le Lumix GX9 fait son apparition, avec quelques nouveautés bienvenues.
C’est aujourd’hui que Panasonic officialise son nouvel hybride 4/3. Presque trois ans après le GX8, le nouveau modèle Lumix GX9 ne révolutionne pas le concept, mais corrige les quelques défauts du GX8. Il améliore aussi ses points forts.
Une qualité d’image optimisée
Si le Lumix GX8 avait forte impression en termes de qualité d’images, le Lumix GX9 ne devrait pas décevoir.
Le processeur Venus Engine est toujours à l’action, mais la plage dynamique a été retravaillée. Au final, Panasonic promet des gradations plus homogènes, et des couleurs plus fidèles. Enfin, afin d’améliorer l’équilibre entre tons, luminosité et saturation, chacune de ces informations est traitée de manière individuelle.
La réduction de bruit, importante lors de la montée en sensibilté, aurait elle aussi été améliorée.
Des photos encore plus nettes
Le capteur 20,3 mégapixels (le même que celui du GH5 et G9) du nouvel appareil est sans filtre passe-bas, contrairement à son prédécesseur, et comme le GX80. Le GX8 utilisait une filtre logiciel “Aperture Filter” pour simuler l’absence de filtre passe-bas. Le GX9 en est directement dépourvu.
L’absence de filtre passe-bas est un premier pas vers des images plus nettes. Mais la double stabilisation d’image sur 5 axes « Dual I.S 2 » est aussi présente sur le GX9. Elle permet un gain annoncé de 4 stops.
Enfin, l’obturateur électromagnétique du Lumix GX9 (celui du GX80) joue aussi son rôle dans l’obtention d’images plus nettes. Il permet en effet de réduire les vibrations produites par le mouvement du diaphragme. Panasonic annonce ainsi une réduction de près de 90% de ces vibrations par rapport au GX8.
Réactivité du Lumix GX9
La technologie DFD (Depth From Defocus) déjà présente sur le Lumix GX8 est toujours d’actualité. Elle aurait été encore améliorée pour une mise au point annoncée à environ 0,07 secondes.
Capable de rafales à 9 images / seconde en AFS (mise au point fixe) et à 6 images/sec en AFC (mise au point continue), que ce soit avec l’obturateur mécanique ou électronique, il progresse très légèrement dans ce secteur.
L’autofocus a lui aussi été optimisé avec les progrès du processeur Venus Engine. Le suivi des sujets en mouvement est ainsi annoncé comme plus efficace, même lorsque des obstacles s’interposent. Le GX9 conserve les 49 zones de détection du GX8, ainsi que le mode de détection des visages et regards. Ce mode fait automatiquement la mise au point sur l’oeil. La mise au point Starlight AF (pour l’astrophotographie) est toujours présente aussi.
Nouvelle fonctionnalité : bracketing sur le focus ou l’ouverture
En plus des traditionnels modes de bracketing d’exposition ou de balance des blancs, la fonction bracketing sur le focus ou l’ouverture permet de sélectionner la meilleure image parmi plusieurs. Lors de l’utilisation de grandes ouvertures, cela permettra de sélectionner par exemple la photo proposant la zone de netteté optimale.
Il sera aussi possible de faire du “Focus Stacking”. Cette technique consiste à augmenter la profondeur de champ depuis un logiciel adapté en combinant les images capturées. Cette fonctionnalité est par exemple très utilisée dans la domaine de la macro-photographie. Les optiques macro sont en effet connues pour générer une zone de netteté extrêmement réduite.
4K : peu de progrès en vidéo, fonctions photo 4K améliorées
Si le GX8 avait intégré la vidéo 4K, le GX9 ne révolutionne pas la donne. La 4K (3 840×2 160 pixels) est toujours enregistrée en 24 et 25 images par seconde, et désormais aussi en 30 images par seconde. Les vidéos Full HD (1 920 x 1 080 pixels) peuvent être enregistrées jusqu’à 50 et désormais 60 images par seconde.
La fonction Photo 4K n’est pas nouvelle chez Lumix, et permet de capturer des images à 30 images / seconde avant d’en extraire la meilleure photo en 8 mégapixels. Elle filme en réalité la scène en 4K d’une manière qui permet d’en extraire une image.
Cette fonctionnalité est maintenant associée à un nouvel outil nommé “marquage automatique”. Cet outil marque comme son nom l’indique les photos perçues comme plus réussies pendant la rafale les photos.
Il est aussi possible avec le Lumix GX9 de fusionner en une seule image des photos extraites de la rafale effectuée en Photo 4K. On peut ainsi voir une séquence de mouvements, qui est effectuée automatiquement, et particulièrement prisée des amateurs de sport.
Les fonctions Post Focus (sélectionner la zone de mise au point) et Focus Stacking (fusion de zones de netteté) sont disponibles. Elles sont apparues lors d’une mise à jour du GX8 et sont donc présentes nativement sur le GX9. L’appareil prend ainsi une vidéo à 30 images par seconde tout en déplaçant la zone de mise au point. Il suffit ensuite de sélectionner celle où la mise au point est la plus réussie (Post Focus) ou de laisser l’appareil réaliser la fusion des zones de netteté (Focus Stacking). Par rapport au bracketing d’ouverture, cette solution est certes plus simple, mais limitée à des images de 8 mégapixels.
Viseur et écran : des choix différents
Le viseur orientable est repris et amélioré, alors que l’écran qui était orientable n’est désormais plus qu’inclinable.
Un viseur qui continue de progresser
Le viseur du GX9, inclinable à 80 degrés, est doté d’une résolution de 2 760 000 points contre 2 360 000 points sur le GX8, continue donc de miser sur ses points forts. Le grossissement est d’à peu près 1,39 x (0,7 x) contre 1,54 x (0,77 x) auparavant, et conserve un champ de vision de 100 %.
D’un écran orientable à un écran inclinable : un choix surprenant
L’écran tactile de 3 pouces du Lumix GX9 est en effet inclinable à 80 ° vers le haut et 45 ° vers le bas. Ici, le GX9 s’inspire de la construction du GX80. Mais c’est un changement discutable par rapport au GX8, dont l’écran sur rotule permettant plus de flexibilité en termes d’angles de vue. Sa définition passe néanmoins de 1 040 000 à 1 240 000 points.
Le Lumix GX9 corrige certaines lacunes du GX8
Une nouvelle ouverture de trappe glissante permet aussi désormais le rechargement de la batterie via USB, comme de nombreux appareils aujourd’hui. C’est une solution pratique qui permet de se passer de chargeur, et permet de charger votre appareil partout, comme en voiture par exemple.
Un flash intégré pop-up, qui manquait sur le GX8, fait enfin son apparition. Il se positionne à côté de la griffe porte-accessoires. Il permettra ainsi à ceux qui ne désirent pas investir dans un flash externe de pouvoir bénéficier d’un flash d’appoint.
Panasonic a aussi modifié le grip au niveau du pouce pour une meilleure prise en mains. Même si un grip existait déjà avec le GX8, le GX9 a amélioré ce point.
Le Lumix GX9 se dote également de la connectivité Bluetooth Low Energy, en plus de la connectivité Wi-Fi et NFC.
Poids et dimensions
Les dimensions du GX9 (12,4 x 7,21 x 4,68 cm) et son poids (435 grammes nu) en font un boîtier plus compact et un peu plus léger (quelques grammes) que le GX8.
Tarif et disponibilité
Le boîtier nu Lumix GX9 sera disponible en avril au prix indicatif de 799 €.
Le kit GX9 + 12-33 mm sera proposé à 899 €, le kit GX9 + 12-60 mm à 999 €, le kit GX9 + 14-140 mm à 1199 €, et un kit GX9 + 12-32 mm + 35-100 mm sera aussi disponible à 1099 €.
Tous les kits sont disponibles en coloris noir et argent.
Un grip additionnel, pour une meilleure prise en mains, sera proposé quant à lui au prix de 65 €, alors qu’un oeilleton additionnel coûtera 20 €.
Source : Panasonic
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