Mi-mars 2019 se tenait l’inauguration de Parisgraphie. Lieu qui s’inspire des FabLab, mais orienté entièrement sur l’univers de l’image, en partenariat avec Epson France. Entretien avec Romain Bayle, responsable communication numérique et partenariats chez Epson France.
Parisgraphie, un nouveau lieu dédié à la photographie vient d’ouvrir à Paris en partenariat avec Epson. Quel en est le concept ? Que propose-t-il ?
Parisgraphie est un lieu de réflexion et de fabrication d’images. Sa vision est de proposer des services et des outils innovants pour faciliter la création : mise à disposition de matériel haut de gamme en libre-service, studio équipé, workshop, conseil technique, numérisation, reproduction d’œuvres d’art, réalisation de books, exposition, etc. Parisgraphie mise autant sur la technique que sur l’accompagnement artistique pour aider les artistes à vivre de leur art et devenir des professionnels.
À qui s’adresse Parisgraphie ?
Parisgraphie s’adresse à tous les photographes et artistes plasticiens souhaitant garder le contrôle absolu sur leurs images, à chaque étape du processus créatif : prise de vue, postproduction, impression, finition et encadrement. Les deux responsables du lieu, Dominique Anguise et Lisa Vivier, ont des missions complémentaires : l’accompagnement technique est assuré par Dominique, de par son expérience pédagogique, et Lisa s’occupe de l’accompagnement artistique pour coacher les artistes dans leurs démarches professionnelles : rédaction des cartels, recherche de galeries et travail sur la muséographie.
Comment la société Epson est-elle impliquée dans ce projet ?
L’origine du projet remonte à 2013, lors du partenariat avec l’Efet, une école de photographie dans laquelle Dominique Anguise dispensait des cours. Epson France a pris en charge l’exposition de fin d’année des étudiants de l’école. Depuis, nous sommes restés en contact plus ou moins étroits, via l’un de nos partenaires commercial, MMF-Pro (distributeur photo & vidéo, ndlr). Suite à la présentation du projet, Epson a décidé de soutenir la communication autour de Parisgraphie en s’impliquant dans le vernissage, mais également en montant d’autres événements autour de l’impression photo tout au long de l’année.
Comment cela s’est-il fait ?
Très naturellement. Dominique Anguise a pris contact avec l’équipe Epson pour nous présenter son projet en 2018, et nous avons décidé de l’accompagner une nouvelle fois, pour la communication. Le concept du « Do it Yourself » et la dimension d’accompagnement artistique nous ont particulièrement séduits. Au-delà du simple produit « hardware » d’Epson, Parisgraphie vient compléter notre offre avec un service au plus près des attentes des artistes : maîtriser de bout en bout la chaîne de production numérique, recevoir des conseils sur la façon d’exploiter les œuvres produites.
Quel est l’équipement de Parisgraphie ?
Parisgraphie est équipée des toutes dernières solutions d’impression grand format beaux-arts d’Epson : avec la présence d’une imprimante SureColor SC-P10000, SC-P20000, mais également des plus petits formats à la demande avec le SureLab SC-D700 (SL-D700). Des scanners très haute définition, dont celui à plat Epson Perfection V850 sont aussi en libre-service, ainsi que des stations et espaces de travail.
Y a-t-il des objectifs fixés du côté d’Epson ?
Démocratiser l’impression beaux-arts, mais également faire de la pédagogie autour des nouveaux outils numériques dont disposent les artistes en 2019. L’impression Fine Art, ou même juste Grand Format, peut faire peur. En permettant aux artistes de tirer eux-mêmes leurs œuvres, nous les faisons monter en compétences et nous leurs permettons d’aller plus loin dans leur démarche artistique : de la prise de vue à l’encadrement, en passant par la retouche, le choix du papier et l’impression. Permettre aux artistes, via Parisgraphie, de s’approprier la chaîne de production leur permettra d’être les meilleurs ambassadeurs de notre marque, de notre technologie.
D’autres lieux avec ce concept sont-ils en projet ?
Pas pour le moment. Ce concept est né en janvier 2019, c’est tout nouveau. Nous espérons qu’il fasse des émules !
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