Photo-reporter chargé de rapporter des images du conflit israëlo-palestinien, Ruben Salvadori a décidé de changer le focus habituel: plutôt que les soldats, les civils, les blessés, il zoom sur… les photographes eux-mêmes.
Un essai critique sur les paradoxes de la production d’images qui raconte comment les médias, demandeurs de spectaculaire, incitent les photographes à s’arranger parfois avec la réalité.
Le dévoilement de ces mises en scène tristement ironiques ouvre une vraie polémique…
La présence et le travail des journalistes influent-ils sur les événements en cours ? En ont-ils conscience ? Combien de photos ont ainsi modifié le cours de l’Histoire en faisant basculer l’opinion publique ? Alors que faut-il montrer, comment ?
Salvadori entend réveiller le sens critique du public, en rappelant que, quelque soit la force d’une image, elle n’est en tout cas jamais objective…
+ le site de Ruben Salvadori
+ Behind the Scene, sur Vimeo
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3 commentaires
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Il y a un chouette reportage d’Eric Bouvet sur le dernier Réponse Photo. Ainsi que dans le dernier ‘six mois’. Ils éclairent bien le boulot de photographe ‘ de crise ‘.
Je n’ai pas l’impression qu’il s’agisse de la même trempe de photographe. Mais je me trompe peut-être…
En tout cas, cette vidéo est éclairante. Merci de l’avoir partagée.
Ha ouais, c’est vrai que quand on voit 5-6 photojournalistes ça laisse pas indifférent. J’avoue que je ne pensais pas qu’ils étaient parfois « ensemble ». Plutôt que chacun pour soi pour prendre sa photo quelque part…