Plongée dans le New York d’Harold Feinstein

Après une première exposition en 2017 qui mettait à l’honneur l’optimisme contagieux du photographe américain alors qu’il dépeignait la jeunesse et l’insouciance de l’après-guerre, la Galerie Thierry Bigaignon présente la deuxième partie de la rétrospective consacrée à Harold Feinstein, avec une série de photographies prises entre 1966 et 1988, du 24 mai au 30 août. (Photo d’ouverture : Harold Feinstein – Black Hands and Back, 1974, Coney Island, New York, 1974.)

Après avoir couvert les années 40 et 50 lors de la première partie de cette rétrospective, la Galerie Bigaignon revient sur ce talent inouï qu’est Harold Feinstein. La nouvelle exposition couvre la période des années 60 aux années 80, retraçant le quotidien de la ville de New York. Amoureux de Coney Island, où il était né en 1931, dans cette série le photographe quitte son endroit de prédilection pour se diriger vers la grandeur de Manhattan, ses rues chaotiques et ses commerces.

C’est à travers cette nouvelle sélection que le talent de cet artiste américain s’exprime au plus haut point, révélant une capacité rare à capter le mouvement, le geste et le corps dans toutes ses expressions. Ce jeune prodige fut l’un des plus jeunes photographes à intégrer la Photo League et devint membre de la collection permanente du MoMa à seulement 19 ans.

Un ballet urbain

Ce qui surprend plus que tout dans cette série est la capacité de Feinstein à capter le mouvement des corps comme s’il s’agissait d’un ballet urbain. La ville devient une chorégraphie à ciel ouvert où les membres, les lumières et les animaux s’entrelacent, créant des moments bénits.

Ses photographies immortalisent en noir et blanc des moments particuliers de la vie des New-Yorkais, s’immisçant dans leur quotidien pour mieux mettre en lumière l’humanité de ces personnages.

La galerie mettra en place une vente des oeuvre sur la plateforme Collectors Confidential.

Source : Galerie Thierry Bigaignon