Toutes les semaines Lense met en avant l’un de ses Lensers, les lecteurs passionnés de photographie qui ont partagé leurs images sur le site. Cette semaine, nous vous présentons Aure-Elise Laforgue. Pour participer, c’est par ici. (Photo d’ouverture : © Aure-Elise Laforgue)
Aure-Elise Laforgue redonne de la valeur aux choses du quotidien que l’on ne remarque même plus. Des détails où nature et humain se rencontrent, où l’urbain devient un espace de fantaisie possible. Elle se consacre aussi aux lieux abandonnés, auxquels elle souhaite donner une nouvelle vie pour que jamais ils ne tombent dans l’oubli.
Quel est ton rapport à la photographie ?
Je suis une personne plutôt créative. Je dessine, je peins, j’écris… Mais lorsque je fais cela, j’ai l’impression que j’expérimente. Alors que quand je photographie, ça me paraît naturel, facile. Evident. Disons que c’est ma passion principale et j’ai hâte d’en faire mon métier.
Comment as-tu commencé à en faire ?
Grâce à mon grand-père et à des kodaks jetables, quand j’étais petite. D’aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours pris des photos, même si c’était occasionnellement ou pour illustrer des textes que j’écrivais. Mais je m’y suis réellement mise, de façon régulière, lorsque j’ai commencé mon BTS Photo en 2015.
Quels sont tes sujets de prédilection ?
Des ambiances, des petites choses de la vie : un rayon de lumière sur un lit défait ou du lierre qui joue avec une bouche d’incendie. Ces petits objets que l’on côtoie tous les jours mais qu’on ne remarque même plus. Et les lieux abandonnés, aussi. Ils ont été habités et aimés, un jour. Ils méritent de ne pas être oubliés.
Quel matériel utilises-tu dans ta pratique ?
Mon Olympus E-M5 ne me quitte jamais. Pour ce qui est de la focale, je préfère les grand angles.
Qui sont tes photographes de référence ?
Sans hésiter, Steve Mc Curry est LE photographe qui m’a donné envie de faire de la photo. Je suis une fan inconditionnelle de son travail, que ce soit au niveau des compositions, du traitement des couleurs ou de son engagement politique et humaniste. Ensuite, je citerai Stephen Shore, dont j’adore les ambiances et Steffen Tuck qui est une photographe minimaliste que j’ai découvert sur Instagram et que je suis religieusement. Et pour finir, l’emblématique Annie Leibowitz. Je suis pas trop portrait ou photographie de mode mais ses photos sont sublimes.
Comment as-tu découvert, connu Lense ?
Sur les réseaux sociaux. Je me suis d’abord abonné à la Newsletter avant de me dire que ce serait bien que je me crée un profil.
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