Toutes les semaines Lense met en avant l’un de ses Lensers, les lecteurs passionnés de photographie qui ont partagé leurs images sur le site. Cette semaine, nous vous présentons Cedric Castro. Pour participer, c’est par ici. (Photo d’ouverture : © Cedric Castro)
Passionné boulimique de photographie, Cedric Castro a découvert cette pratique adolescent. Aujourd’hui, il retrouve le plaisir de saisir l’instant, de parcourir les rues en quête du cliché parfait, en consacrant à cette discipline l’essentiel de son temps libre. Avec poésie, il nous transporte dans les possibles chemins du quotidien, dans les rencontres fortuites et poétiques, en enjolivant la réalité qui nous entoure. En allant à contre-pied de la pratique photographique contemporaine, Cedric Castro n’a pas de réseaux sociaux et c’est avec la communauté de Lense essentiellement qu’il partage son travail. Nous lui avons posé quelques questions.
Quel est ton rapport à la photographie ?
La photographie est pour moi une redécouverte. Après des débuts adolescent, je m’y suis remis récemment avec une approche quelque peu boulimique. Je m’y consacre l’essentiel de mon temps libre lors de mes balades mais aussi dans mes lectures et visites d’expositions, le contact avec le tirage papier me semblant primordial. Mais c’est presque une passion secrète car, pour moi, faire de la photo et dévoiler son regard relève aussi de l’intimité. Autodidacte, j’ai encore du mal à montrer mes tirages, y compris à mes proches, car je ne me sens pas forcément légitime. Lense est pour moi une première !
Comment as-tu commencé à en faire ?
C’est à l’adolescence, avec un ami, que j’ai commencé la photo, en dépensant toutes mes économies dans l’achat d’un appareil d’occasion et quelques pellicules noir et blanc. Puis à l’internat, dans le club photo du Lycée, j’ai commencé à faire mes propres tirages. Ayant toujours été assez indépendant, j’ai continué cette pratique seul chez moi en tirant les photos de concerts que je prenais pour un magazine de musiques alternatives et des pochettes d’album. Puis j’ai mis de côté cette activité pendant plusieurs années.
Quels sont tes sujets de prédilection ?
Après les photos de concert, et comme je suis un citadin dans l’âme, la photo de rue s’est immédiatement imposée à moi. Lors de mes déambulations quotidiennes ou touristiques, j’essaie de saisir les paysages urbains qui m’entourent mais aussi, et surtout, les scènes banales ou insolites qui s’y déroulent.
Quel matériel utilises-tu dans ta pratique ?
Comme je pratique à la fois la photo argentique et numérique, j’utilise deux appareils: un Leica M6 avec un objectif 40 mm et un Fuji XT3 avec un objectif de 23 mm.
Qui sont tes photographes de référence ?
J’admire le travail de Joel Meyerowitz, Harry Gruyaert mais aussi William Eggleston et plus récemment Roberto Badin
Comment as-tu découvert, connu Lense ?
J’ai découvert Lense par le magazine Fisheye il y a quelques mois.
Chaque semaine découvrez un nouveau Lenser !
1 commentaire
Ajouter le vôtreun photographe de rue !!! Cool !!!