Toutes les semaines Lense met en avant l’un de ses Lensers, les lecteurs passionnés de photographie qui ont partagé leurs images sur le site. Cette semaine, nous vous présentons Crailen Drubzhef. Pour participer, c’est par ici. (Photo d’ouverture : © Crailen Drubzhef)
Notre lenser de la semaine s’appelle Crailen Drubzhef. Attiré par des « banalités » du quotidien, il a une pratique aussi libre qu’instinctive, se laissant guider par l’intuition au cours de ses promenades. Depuis son plus jeune âge, ce photographe « situationniste » se laisse happer par des scènes, des mises en scène graphiques, des contrastes, des instants de lumière rares et émouvants. Rencontre.
Quel est ton rapport à la photographie ?
Je ne me suis jamais posé cette question ! J’ai une pratique instinctive et je ne photographie que ce qui se présente à moi la plupart du temps lors de petits voyages, balades dans ma région ou chez moi. On peut peut-être dire que c’est un rapport opportuniste finalement. J’ai l’habitude de dire que je suis plus observateur et que la photographie me permet de figer simplement les petites choses que je trouve beau à un instant T.
Comment as-tu commencé à en faire ?
J’ai pris mes premières images vers l’âge de 14 ans, je pense, avec un Kodak Ektra 250 que j’avais reçu en cadeau. A l’époque, je me souviens je prenais déjà mon quotidien, des « banalités » et finalement j’ai l’impression que cela n’a jamais changé. Il y a eu des périodes où j’ai très certainement mis une pause sur cette envie de vouloir « arrêter » le temps mais j’y suis toujours revenu et ça fait pas mal d’années maintenant que j’ai quasiment toujours un appareil photos sur moi.
Quels sont tes sujets de prédilection ?
Je n’en ai pas réellement, mon œil est juste attiré par des choses « graphiques », situationnelles, par la lumière aussi. J’aime beaucoup jouer avec ça, les contrastes m’interpellent. Après peu importe ce que c’est, le sujet n’est pour moi qu’un élément comme un autre dans une composition. Je dirais peut-être que le sujet chez moi c’est ce qui déclenche l’envie de prendre l’image, c’est tout.
Quel matériel utilises-tu dans ta pratique ?
Tant que j’ai un boîtier sur moi ça me va bien. En digital, j’ai mon Fuji XT2 sur lequel j’ai la plupart du temps un 35 mm f1,2 de chez 7Artisans que j’adore et niveau analogique ça va dépendre de mon humeur ou du format dont j’ai envie. Cela va de l’Olympus OM-2N avec un bon petit Zuiko en 50 mm, à mon vieil Holga 120 ou encore un Lubitel 166B. A une époque j’avais aussi un Mamyia RZ67, un Leica IIIc et j’en passe. J’aime bien le changement. En film j’apprécie beaucoup, la Portra 400, la Trix400 ou la Kentmere 400. D’ici peu je vais tenter une Cinestill 800T, elle me fait de l’œil depuis un moment…
Qui sont tes photographes de référence ?
Je ne sais pas si ce sont des références pour moi ou s’ils sont source d’inspiration mais j’aime beaucoup le travail de Todd Hido sur la couleur et les lumières, Josef Koudelka bien entendu pour le côté observateur et j’ajouterais Stephen Shore. Son travail sur l’Amérique est juste superbe et sa philosophie de trouver dans l’ordinaire matière à photographier colle bien avec mon état d’esprit.
Comment as-tu découvert, connu Lense ?
Alors j’ai connu Lense dès son lancement car je suivais le blog de Lâm Hua, à l’époque, qui en est le fondateur si je ne me trompe pas. J’y allais régulièrement en tant que visiteur et c’est récemment où je me suis dis « Tiens, ça serait sympa de participer ».
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