Toutes les semaines Lense met en avant l’un de ses Lensers, les lecteurs passionnés de photographie qui ont partagé leurs images sur le site. Cette semaine, nous vous présentons Hervé Karacha. Pour participer, c’est par ici. (Photo d’ouverture : © Hervé Karacha)
Obsédé par la photographie depuis son plus jeune âge, Hervé Karacha vit avec cette pratique au quotidien. Affichant un univers situé entre Raymond Depardon, Willy Ronis et les grands photographes humanistes, il sublime le monde qui l’entoure. Un amour pour Paris transpire de ses clichés, nous restituant l’âme de la ville à travers des prises de vue à couper le souffle ou des rencontres avec ses habitants.
Quel est ton rapport à la photographie ?
Je peux dire aujourd’hui que temporellement il est quotidien, pas un jour sans que je ne regarde des photos (ce qui est facile sur le Net) ou que je prenne mon appareil pour faire quelques clichés (même si depuis un an cela devient plus difficile).
Par ailleurs c’est une passion, même si ma femme trouve que c’est une obsession !
Je regarde chaque jour plusieurs dizaines de photo, ce qui m’exerce l’œil, je m’interroge sur la technique ou je tente de deviner quelles sont les intentions du photographe par rapport à une prise de vue particulière. Je surf sur Lense, Wipplay, Fisheye,Nikon Club, Flickr…
Comment as-tu commencé à en faire ?
Je suis un photographe amateur autodidacte, aujourd’hui à la retraite après une carrière de près 40 ans dans des fonctions administratives financières en entreprise. J’ai commencé à prendre mes premiers clichés vers l’âge de 12 ans lors d’un voyage scolaire avec un boîtier 6X9 datant de la première moitié du siècle dernier.
Jeune, j’ai pris beaucoup de photos noir et blanc, avec un boitier PRAKTICA, que je développais moi-même dans un petit labo installé dans la salle de bain. Par la suite je suis passé à la couleur et surtout aux diapos avec les enfants. J’ai abandonné progressivement les photos papier et les diapos avec l’utilisation d’un Coolpix 4300 puis avec l’arrivée de ma première petite fille en 2005 je suis passé sérieusement au numérique avec un Nikon D 200.
Quels sont tes sujets de prédilection ?
Incontestablement comme en témoigne ma galerie, la photo d’architecture et comme je l’indique sur la page d’accueil de mon site : Lignes, Textures, Graphisme, Architecture Urbaine…
Quel matériel utilises-tu dans ta pratique ?
Je suis un Nikoniste et j’ai actuellement un Nikon D610, même si je réfléchi sérieusement à passer au format hybride plein format de la série Z.
Qui sont tes photographes de référence ?
Il y a certes les grands classique comme Depardon mais aussi Doisneau et surtout Willy Ronis pour leur traitement de la photo sociale, une vision de Paris dans leurs œuvres et le traitement du noir et blanc. Parmi les contemporains que j’ai beaucoup suivi, Bernard Jolivalt et Éric Forey. Pour les photos de nature, j’aime le travail d’Art Wolfe sinon je peux citer Sabine Weiss, Irwing Penn, Mayerowitz.
Comment as-tu découvert, connu Lense ?
Voilà bien longtemps que j’ai découvert Lense, je pense qu’à cette époque nous devions être beaucoup moins nombreux. Je ne me rappelle plus si c’est sur Internet car je navigue volontiers sur tout ce qui a un lien avec la photo ou plus surement au Salon de la Photo. En tout cas, Lense est devenu l’un des sites que je fréquente très régulièrement et qui m’intéresse car j’y découvre des photos assez éloignées de ce que je peux produire et qui m’inspirent et me permettent de m’approcher de styles différents.
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