Toutes les semaines Lense met en avant l’un de ses Lensers, les lecteurs passionnés de photographie qui ont partagé leurs images sur le site. Cette semaine, nous vous présentons Ivan Sgobba. Pour participer, c’est par ici. (Photo d’ouverture : © Ivan Sgobba)
Ivan Sgobba est inspiré par une esthétique post-moderne, empreinte de références post-industrielles et d’une aura urbaine à la fois surréaliste et proche du réel. Son talent majeur ? Transformer une scène apparemment insignifiante en un tableau à l’impact visuel saisissant. Rencontre avec notre Lenser.
Quel est ton rapport à la photographie ?
L’expression d’un ressenti furtif dans lequel tout s’ordonne dans le désordre. Je suis tributaire de la quête de lumière, d’ombres et de contraste. J’apporte la narration, le « mind’s eye », plusieurs lectures possibles au travers d’un cliché. Il y a quelque chose de très excitant à sublimer, révéler, la scène que l’on considère au départ comme la plus insignifiante.
Comment as-tu commencé à en faire ?
Il y a dix ans de cela, au sein de la jungle urbaine new-yorkaise; Un manège théâtral tentaculaire défile à un rythme effréné devant mes yeux. Je me déplace, contemple, cours, interpelle, rattrape et contracte le virus photographique.
Quels sont tes sujets de prédilection ?
Les atmosphères urbaines « post-modernes » dans ce qu’elles possèdent de torpeur, d’aliénation consentie et de postures mécaniques. C’est un constat de scènes de genres, d’attitudes, d’artifices que l’on retrouve dans bons nombres de points du « village global ». En contrepoint, j’apprécie le charme baroque d’une procession religieuse au même titre qu’un environnement ou règnent les pêcheurs, peu importe le lieu, le langage reste le même. Ce sont des mondes structurés, codifiés et surtout hérités qui sont malheureusement voués à disparaître.
Quel matériel utilises-tu dans ta pratique ?
J’utilise principalement un Nikon D750 équipé d’un 24-70 mm f/2,8 ainsi que d’un 85 mm f/1,8. Pour la part argentique, un Canon AE-1 50 mm f/1, 8.
Qui sont tes photographes de référence ?
Je suis toujours autant subjugué par la force des photographies iconoclastes de Ferdinando Scianna, que cela soit au cours d’un conflit, d’une scène de rue mais également dans la sphère de la mode. Harry Gruyaert pour son travail graphique ainsi que ses teintes uniques. Raymond Depardon pour ses paysages de désolation.
Comment as-tu découvert, connu Lense ?
Au cours Salon de la Photographie, où Lense avait un stand.
Plus d’informations sur ce lenser :
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