Rencontres

Portrait de Lenser : Johan Chevrier

Il y a 3 ans Par Costanza Spina

Régulièrement Lense met en avant l’un de ses Lensers, les lecteurs passionnés de photographie qui ont partagé leurs images sur le site. Cette semaine, nous vous présentons Johan Chevrier (pour consulter son profil lenser, c’est par ici). Pour participer, c’est par ici. (Photo d’ouverture : © Johan Chevrier)

Johan Chevrier est notre lenser de la semaine. Amateur humble et passionné, il se dit peu bavard et plus enclin à s’exprimer par ses images. Son attention se tourne vers les détails les plus infimes du quotidiens, ceux que personne ne remarque, qui dévoilent la beauté là où on ne s’y attend pas.

Quel est ton rapport à la photographie ?

Je suis juste un simple amateur débutant dans le sens où, si je fais de la photo depuis ma jeunesse, je m’intéresse sérieusement à la photo en tant qu’art que depuis peu. Actuellement j’en suis au stade où je me cherche un peu. La prise de vue est pour moi secondaire. Il s’agit juste de capter de l’information. La partie du processus photographique que je préfère c’est le développement des fichiers RAW.

Autour de moi, quand j’entends parler photographie, les gens parlent principalement de performances techniques que ce soient celles de leur boîtiers ou bien de leurs objectifs. Pour l’instant pour moi tout cela est secondaire, je possède un boitier et des objectifs d’entrée de gamme et je compose avec. Mes limites sont plutôt créatives que techniques et malheureusement je n’ai pas encore trouvé de vendeur de créativité.

Comment as-tu commencé à en faire ?

J’ai débuté enfant avec un Instamatic. Je ne me souviens plus du modèle avec les fameux flash cube. J’ai également eu un Polaroid.

Puis pour mes 20 ans je me suis offert mon premier reflex un Minolta X300, que j’ai utilisé pendant près de 20 ans, principalement pour faire de la photo souvenir. Des diapos avec du Fujichrome 50 asa.

J’ai fait partie de deux club photos dont la seule activité consistait à mettre à disposition de ses quelques adhérents un labo. Cela m’a permis de me familiariser avec le développement des films et le tirage papier en noir et blanc. Puis j’ai laissé tomber la photo pendant plusieurs années. C’est avec l’achat de mon premier reflex Numérique un Pentax K-X en 2013 que je m’y suis remis

Quels sont tes sujets de prédilection ?

Je n’ai pas encore trouvé ma voie et je n’ai pas vraiment de sujet de prédilection. Actuellement je passe en revue l’intégralité de mes images, je fais du tri, j’élimine beaucoup et je redéveloppe l’intégralité de mes RAW. C’est l’occasion de jeter un œil neuf sur mes photos et c’est également l’occasion de mesurer le chemin que j’ai parcouru depuis cinq ans. J’ai eu l’occasion de faire des photos de spectacles d’amateur pour le compte de J’irai marcher sur les toits (https://jirai.fr). C’est un exercice que je trouve très intéressant. Ce qui m’intéresse le plus c’est d’essayer de trouver de la beauté soit dans des détails, ou des petites choses auxquelles on ne fait généralement pas attention, où alors dans des choses qui n’ont à l’origine qu’un but fonctionnel par exemple les bâtiments industriels.

Quel matériel utilises-tu dans ta pratique ?

Mon OM-D E-M10 Mark 2, malgré la fragilité de son écran (deux réparations), c’est un appareil léger, peu encombrant avec lequel je me sens vraiment bien. Ma focale favorite, c’est mon Zuiko 45 mm F/1.8 (équivalent 90 mm).