Toutes les semaines Lense met en avant l’un de ses Lensers, les lecteurs passionnés de photographie qui ont partagé leurs images sur le site. Cette semaine, nous vous présentons Laurent Bénard (pour consulter son profil lenser, c’est par ici). Pour participer, c’est par ici. (Photo d’ouverture : © Laurent Bénard)
Notre lenser de la semaine est Laurent Bénard, passionné de portraits en noir et blanc. Que ce soit des personnes bien réelles ou des statues, ses portraits explorent la lumière sous toutes ses formes d’expression les plus pures. Inspiré par des artistes comme Irving Penn, il maîtrise les nuances entre flou et réalité, entre lumières et ombres.
Quel est ton rapport à la photographie ?
La plupart du temps je photographie ce qui se présente à moi, une lumière sur une statue, des contrastes…en fait tout un tas de petites choses qui me touchent.
Je suis purement amateur, je photographie sans but précis, à l’instinct.
Comment as-tu commencé à en faire ?
Même si à l’âge de quatre ans mon père m’autorisait à utiliser un peu son appareil photo, et que à 6 ans j’ai eu un Pocket 110, je considère que c’est à seize ans que je m’y suis vraiment mis avec l’achat d’un Zénit. Mon père à continué à m’aider un temps, puis je me suis mis à photographier ma sœur, mon chat et plein d’autres choses du quotidien. C’est devenu une véritable passion. J’ai très souvent un appareil avec moi (moins en ce moment) ou bien je photographie mentalement.
Quels sont tes sujets de prédilection ?
Mon sujet de prédilection est le portrait, quasiment toujours en lumière ambiante. Je ne fais pratiquement jamais de studio, même si cela me trotte en tête…On retrouve souvent aussi des statues dans mes prises de vues. J’aime dresser leur portrait aussi. Mais ce qui déclenchera chez moi l’envie de photographier sera toujours la lumière, une lumière particulière.
Quel matériel utilises-tu dans ta pratique ?
Mon Rolleiflex T avec son Zeiss 75/3,5. J’utilise aussi d’autres matériels.
Qui sont tes photographes de référence ?
Henri Cartier Bresson a eu une influence considérable à mes débuts avec le nombre d’or, l’absence de recadrage…J’aime beaucoup Michael Kenna en paysage, mais également beaucoup de portraitistes comme Avedon, Irving Penn, Stefan Vanfleteren ou Richard Dumas. J’aime beaucoup également le travail de Paul Rousteau. J’aime ses références à la peinture tant dans ses portraits, ses paysages ou natures mortes. Mais définitivement, mon préféré reste Paolo Roversi. Il a un sens de la lumière, du flou, de la parfaite imperfection qui en fait vraiment un grand artiste .
Comment as-tu découvert, connu Lense ?
Par Internet et les réseaux.
Chaque semaine découvrez un nouveau Lenser !
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