Toutes les semaines Lense met en avant l’un de ses Lensers, les lecteurs passionnés de photographie qui ont partagé leurs images sur le site. Cette semaine on vous présente Mathéo Modol. Pour participer, c’est par ici. (Photo d’ouverture : © Mathéo Modol)
Les photographies de Mathéo Modol sont des poésies et envolées lyriques en images. Capturées dans la rue, au détour d’un carrefour, elles s’intéressent aux détails sur les visages des gens, aux émotions subtiles. Des manifestations sociales aux jeux d’enfants, Mathéo Modol affirme son langage sensible avec justesse.
Quel est ton rapport à la photographie ?
J’ai un rapport passionnel avec la photographie, je vais voir beaucoup d’expositions, m’intéresse aux différents styles et artistes, c’est un médium vaste qui offre une richesse sans fin.
Comment as-tu commencé à en faire ?
J’ai commencé la photographie assez jeune pour m’amuser pendant les vacances puis en grandissant c’est devenu une passion.
J’y avais souvent recours pendant mes premières années dans un lycée d’art graphique j’étais pas très doué en dessin donc j’utilisais la photo pour contrebalancer mes lacunes pour du concept, logo, recherches plastique etc. C’est à ce moment-là que j’ai commencé la photo plus sérieusement.
Quels sont tes sujets de prédilection ?
Mon sujet de prédilection est la photo de rue, photographier la réalité pour en capturer des scènes d’irréalité est vraiment jouissif pour moi. J’aime ce rapport à notre quotidien, à la routine où on ne fait plus attention à ce qui nous entoure de par cette lassitude visuelle et de réussir à en extirper quelque chose d’esthétique, poétique, intriguant…
Quel matériel tu utilises dans ta pratique ?
J’utilise un hybride le Fujifilm XT-20 qui a largement changé ma manière de faire de la photo, il est petit donc discret ce qui est très important pour la photo de rue, sensible en basse lumière grâce a sa monté en ISO et avec le 23mm F 1.4 (équivalent 35mm) monté dessus c’est un vrai régal !
Qui sont tes photographes de références ?
Les photographes qui m’inspirent sont les pionniers de la photo de rue ou du photo reportage comme Robert Frank, Elliott Erwitt, Robert Capa, Robert Doisneau, Raymond Depardon. Photographier des scène de vie de tous les jours est un formidable moyen de montrer comment les gens vivaient un véritable marqueur temporelle et une chance pour nous d’y accéder. Il y a également Oscar Munoz qui, dans un registre totalement différent, va pousser le support photographique dans les extrêmes comme imprimer des photos sur de l’eau ou du plastique.
Comment as-tu connu Lense ?
J’ai connu Lens par le magazine Fisheye.
Pour en savoir plus sur ce Lenser :
Behance
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