Toutes les semaines Lense met en avant l’un de ses Lensers, les lecteurs passionnés de photographie qui ont partagé leurs images sur le site. Cette semaine, nous vous présentons Matthieu Grospiron. Pour participer, c’est par ici. (Photo d’ouverture : © Matthieu Grospiron)
A travers des noirs et blancs intenses et inspirants, Matthieu Grospiron immortalise le quotidien avec passion. Gagnant de la photo de l’année 2018, il nous a dévoilé son rapport à la photographie et ses inspirations, allant de Robert Franck à Stanley Kubrick en passant par Gregory Colbert.
Quel est ton rapport à la photographie ?
Il est avant tout ludique, je joue en permanence au chat et à la souris. Je suis le greffier et la souris c’est la belle lumière, le beau décor, la bonne ambiance. Professionnellement, je gagne assez peu ma vie avec la photographie, un reportage de temps en temps, du corporate en dose homéopathique et un peu de photo de produit. Mais une sorte de rapport épicurien, un plaisir et pas ou peu de pression. Et à ce titre je n’ai jamais réellement voulu en faire mon seul métier pour justement garder la notion de bonheur au premier plan.
Comment as-tu commencé à en faire ?
Il y a toujours eu la photo dans les parages, entre le papa et les frères, mais la première expérience satisfaisante c’est lorsque j’ai vécu à Saigon au Vietnam. J’ai pu a ce moment-là, avoir du plaisir et sortir de jolis noir et blanc. C’était en 1994-96. Ensuite il y a eu l’arrivée des premiers Reflex numérique (en 2002-2003 pour moi) et là, j’ai recommencé à quasi quotidiennement faire des images.
Quels sont tes sujets de prédilection ?
Je n’en ai pas vraiment. J’ai un plaisir équivalent à photographier du paysage, une bouteille de vin, tous les membres d’un cabinet d’avocats, une rue de San Francisco, ma femme…
Ce que j’aime avant tout c’est réussir à sortir une image. Parfois j’en sors une meilleure que les autres. Mais il n’y a pas de catégorie en particulier.
Quel matériel utilises-tu dans ta pratique ? Est-ce toujours le même ?
Pas vraiment non plus. Parfois je me surprend à garder monté un 40 mm sur un vieux 5D et ne me servir que de cette combinaison pendant des mois. Les combinaisons que j’utilise sont quand même souvent liés au sujet abordé. Du 85 mm quand je vais au portrait, 35 mm dans la rue, 20 mm et 70-200 mm à la campagne…
Qui sont tes photographes de référence ?
Robert Franck, Stanley Kubrick, Gregory Colbert, Andreas Gursky, Sebastiao Salgado, Don Mc Cullin, Larry Burrows, Raymond Depardon, Marc Riboud, HCB…Tout un tas d’inconnus, auteurs d’images qui me laissent rêveur.
Comment as-tu découvert, connu Lense ?
Je ne sais plus très bien, je suis inscrit depuis mai 2012, je pense que je fréquentais encore les forums du Café Salé et que j’ai dû voir y passer le lien vers Lense.
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2 commentaires
Ajouter le vôtreMerci
Respect !! beau travail …